Après 1260-1270, une révolution complète se produit ; les blancs reparaissent, les grisailles incolores sont associées, dans les mêmes baies qu'eux, aux vitraux peints. La conséquence de ce changement est considérable pour la gamme colorée. Si on laissait aux rouges, aux bleus, aux verts leur ancienne intensité, tout en les associant aux verres incolores, ces couleurs paraîtraient à peu près noires. Il a fallu désormais « régler » la gamme par rapport aux verres incolores, par rapport à leur transparence. Les bleus profonds sont remplacés par des bleus pâles, les tons légers et rompus apparaissent de plus en plus nombreux.
Mais le plans-reliefs ont été aussi, des l'origine, des objets de prestige, une démonstration par l'image de la richesse et de la puissance du royaume. Ces plans, si jalousement gardés par des officiers du roi, on les montrait volontiers aux souverains étrangers, aux ambassadeurs ou aux généraux étrangers en visite, à tous ceux que l'on voulait éblouir ou impressionner. Saint-Simon raconte la visite du tsar Pierre le Grand en 1717, qui « admira ces plans comme une merveille ».
Dès le début du XIIIe siècle (en1212 en Angleterre, en 1221 en France, à Amiens), apparaît la notion de « loge ». C'est d'abord le local, l'atelier, où travaillent les ouvriers d'un grand chantier, où ils se réunissent ; au XIVe siècle, ce sont de véritables institutions, « syndicats » de l'entreprise, dirait-on, qui sauf de rares exceptions, ne se confondent point avec les corporations locales et municipales.