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4.7/5 (sur 10 notes)

Nationalité : Roumanie
Né(e) le : 15/04/1976
Biographie :

Ovidiu Baron a fait des études humanistes, avec un doctorat en littérature comparée à Nice, en 2007. Après son retour dans le pays natal, il suit plusieurs cours de spécialisation pour le domaine muséal, en travaillant depuis 2008 dans le Musée National ASTRA, où il a réalisé nombre de projets éducationnels, expositions, recherches d’ethnologie, le festival de littérature « ASTRA Poetic », une collection de contes illustrés, etc. Il a publié plusieurs volumes de prose, poésie, études d’ethnologie, guides muséal et a coordonné l'anthologie de poésie « ASTRA Poetic ». Ses contes intègrent le projet d’exposition « La Mémoire secrète des objets », développé par le Musée ASTRA à partir de 2022. Son premier conte illustré, « Le Sentier détourné », a été publié en version française en 2022. Le livre est disponible en version électronique ici (https://muzeulastra.ro/wp-content/uploads/2023/02/le-sentier-detourne.pdf). Ovidiu Baron écrit aussi en français aussi bien de la poésie que de la prose.
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Citations et extraits (24) Voir plus Ajouter une citation
Ovidiu Baron
désert

que suis-je venu chercher dans le désert
je n’ai pas de mission biblique
pas obsédé par le sable
des serpents s’y cachent
et toutes sortes d’insectes
remplis de venin
ils s’entre-mordent
s’entre-mangent
mais le sable reste là
la vie continue
et moi seul
dans le désert du monde
petit cœur serein
me promettant n’y jamais revenir
n’essayant plus de me sauver
l’âme
plus jamais me faire des promesses

(texte écrit directement en français)
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devant nous des promesses

devant nous des promesses
derrière nous le temps
il y a ceux qui partent et surtout ceux qui restent
et qui rient
le rire diaboliquement amoureux de la vie
c’est lui qui est devant nous
qui semble poser des questions
garde le silence sans se taire
tue en caressant

(p. 22)
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Ovidiu Baron
lumière

c’est dans mon village que j’ai découvert
que les rites de passages se répètent tous
les jours
que ce sont plutôt les aubes et les
crépuscules qui content
que l’univers s’explique sous nos yeux
ou bien au-dessus
qu’on a toutes les clés pour comprendre
si l’on veut bien comprendre
quoi que ce soit
mais en tout cas on nous offre des
arguments
imbattables
qu’on va mourir certainement
mais qu’on est pourtant immortels
que nos gestes nos sourires nos peurs
s’imprègnent dans l’espace autour de nous
et des savants avec ou sans barbes
vont réintégrer nos cris et nos pleurs dans
les paysages ruraux à venir
dans les villes ça va être plus difficile à
cause de l’agglomération
dite urbaine
mais les urbains ont encore le choix
de voir le ciel de la campagne
plus riche en étoiles
et en conclusion
il est essentiel d’avoir la lumière
mais pas pour elle-même
pas la lumière auto-adulatrice
mais celle incertaine
celle qui tremble
dont l’intensité monte humblement
et descend avec de la prudence
et de la modestie
c’est la lumière qui promet de devenir
un jour
la lumière

(poème inédit écrit directement en français)
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Ovidiu Baron
pourquoi Dieu

pourquoi croire que Dieu existe, papa ?
je suis en train de voir un film, mon fils,
je réponds
une comédie
quelque chose sur une famille heureuse
qui entreprend un voyage en Amérique du Sud
et là-bas, y a des gangsters qui…
ce n’est pas ça ma question, papa,
mais plutôt pourquoi est-il si important, ce Dieu,
seulement pour avoir créé un univers, un
homme et une femme ?
écoute, mon garçon, je suis en train de
voir comment
les gangsters les prennent prisonniers, et
ils s’en foutent, les gars
ils croient que cela fait partie de leur excursion
d’une aventure normale en Amérique du Sud
regarde comment ils se moquent des mecs armés
non, papa, c’est pas ça la question,
y a des écrivains qui ont créé des dizaines d’univers
et des centaines de personnes
pourquoi ne sont-ils pas des dieux, eux aussi
regarde, lui dis-je, les gangsters vont les emmener
devant leur grand chef
il va les juger
il va prendre une décision sur eux
et ils continuent de s’en moquer
regarde, toi aussi, comme c’est rigolo
papa, tu as peut-être raison, en fin de compte
je suis prêt à le rencontrer
qui, mon fils, Dieu ?
non, papa, tu ne fais jamais attention, le chef des gangsters

(poème inédit écrit directement en français)
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Lire, c’est mourir
parce que lire c’est vivre
tu lis un livre tu gagnes une vie
jour après jour vie après vie
toujours nostalgique d’une autre vie
passée rêvée ou pas encore commencée
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- L’enfance vit dans une maison du bosquet, où le bois travaille encore pour l’homme, après que la scie, la hache, l’écharnoir et les mains de l’artisan lui rendent la paix. Peut-être que vous ne le croyez pas, mais d’anciens secrets sont révélés dans les églises, à droite et à gauche du passage. Courez sans arrêt sur des chevaux de bois. Les portes, les portes restent ouvertes. Découvrez à qui appartient le livre, à qui appartient ce village. Lisez attentivement, laissez votre cœur comprendre.

(p. 53)
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Devant nous des promesses
Derrière nous le temps
Il y a ceux qui partent et surtout ceux qui restent
Et qui rient
Le rire diaboliquement amoureux de la vie
C’est lui qui est devant nous
Qui semble poser des questions
Garde le silence sans se taire
Tue en caressant.
Commenter  J’apprécie          90
c’est moi encore moi
et ma mémoire un coffre fort
dont j’ai égaré à tout jamais
la clé
Commenter  J’apprécie          90
j'ai suivi le rythme de la nature
j'ai fermé les yeux et je l'ai écoutée en respirant profondément
j'ai lu la Bible le Coran les romanciers et les poètes
j'ai regardé le ciel en naviguant parmi les étoiles
et dans un geste désespéré
j'ai cherché à l'intérieur de moi-même
j'ai fouillé partout
avec amour et avec haine
mais je ne l'ai toujours pas trouvée
Commenter  J’apprécie          40
un tatouage
on lui fait un peu de mal mais on lui fait changer de personnalité
et cela on ne peut pas le nier
c'est vraiment quelque chose
dans le monde des arbres
(p11)
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