"La mer sauvage" nous fait découvrir cette autre jungle qui s'étend sous les mers et à la connaissance de laquelle Frédéric Dumas a consacré une partie de sa vie. Au cours d'innombrables expéditions d'exploration sous-marine, effectuées notamment aux côtés du commandant Cousteau et des hommes de la Calypso, il s'est imposé comme l'un des pionniers mondiaux de la plongée.
Il nous donne ici l'un des plus merveilleux témoignages qui aient jamais été apportés sur la faune de "la mer sauvage".
On n'oubliera pas, après l'avoir lu, le récit de cette scène hallucinante où les hommes de la Calypso combattent contre des requins ivres de sang, acharnés à dépecer un cachalot agonisant.
On retrouvera également le célèbre mérou du film "le monde du silence", Jojo, dont Frédéric Dumas sut faire, un temps, l'un de ses familiers.
"La mer sauvage" passionnera tous les lecteurs qui s'intéressent à la découverte du monde sous-marin.
(quatrième de couverture de l'édition de poche parue chez "Press Pocket" en 1977)
Passionné par l'archéologie sous-marine, Frédéric Dumas, est, avec le commandant Cousteau, un des promoteurs de la plongée sous-marine en scaphandre autonome.
C'est d'ailleurs en compagnie du commandant Cousteau lui-même, à bord de la célèbre Calypso, qu'il a entrepris ses premières recherches.
Ce livre est le fruit de ses passionnantes expériences acquises au cours d'innombrables plongées : la joie des découvertes, la vie mystérieuse de la mer et de ses éléments, le déchiffrement des vestiges - épaves, amphores, statues, matériaux de toutes sortes, dégagés des profondeurs.
Le tout avec un rare bonheur d'expression, une étonnante précision dans le vocabulaire et dans la manière de poser les problèmes. Une merveilleuse histoire en somme, où pas un mot pourtant ne s'écarte de la plus stricte réalité.
(quatrième de couverture de l'édition parue chez "Marabout" en 1976)
Accoudé au bastingage, je regardais cette "face cachée" d'Anticythère.
A cette heure là, au bas de la hauteur entièrement dans l'ombre, nous naviguions dans le soleil.
L'air était frais, sec et léger.
Cet effet religieux que le Moyen Age a cherché dans la montée des cathédrales, on le trouvait ici.
Le visage à toucher le hublot, je scrutais le rocher dans l'espoir d'apercevoir un indice quelconque du naufrage, poterie concrétionnée ou tout autre objet étranger au décor.
Un poète cédant à la facilité dirait que la terre et la mer se marient au rivage.
Ici l'on ne pouvait même pas dire que les deux éléments s'affrontaient.
Je m'en voulus de ne pas encore comprendre cette épave.
Au début de ce siècle, l'archéologie n'avait que peu de points communs avec la science qu'elle est devenue.