Né(e) à : Mayence , le 25/03/1873
Mort(e) à : Mohegan (Maine) , le 19/09/1958
Mort(e) à : Mohegan (Maine) , le 19/09/1958
Biographie :
Historien et écrivain anarchiste,
Il est une figure majeure du mouvement libertaire international et un théoricien de l'anarcho-syndicalisme.
Né en Rhénanie, à Mayence, de parents ouvriers et catholiques. Orphelin assez jeune, il fut admis dans un orphelinat catholique. À la fin de ses années d'apprentissage, il devint relieur et exerça en tant que compagnon itinérant pendant plusieurs années. Ses conceptions politiques évoluèrent vers l'anarchisme à partir de 1890, après avoir été socialiste puis adhérent au Parti social démocrate allemand.
Dans "Nationalismus und Kultur" il fait un tour complet de l'histoire de l'humanité à travers le prisme du nationalisme. Il prétend que le nationalisme limite le développement culturel dans le sens large : Jamais l'homme n'a été aussi créatif que dans les périodes de décadence des États et de la notion de nation. "Nationalismus und Kultur" est un ouvrage imposant qui invite le lecteur à revoir ses idées reçues sur énormément de domaines. Il termine le livre en tirant des conclusions pour l'avenir de l'Europe en prônant le fédéralisme.
Bien que soulignant les aberrations du capitalisme, il maintient que ce dernier est de loin moins mauvais que le "communisme" essentiellement à cause de la perte de liberté que ce dernier comporte.
"Nationalismus und Kultur" a été publié en anglais car il a été achevé aux États-Unis
+ Voir plusHistorien et écrivain anarchiste,
Il est une figure majeure du mouvement libertaire international et un théoricien de l'anarcho-syndicalisme.
Né en Rhénanie, à Mayence, de parents ouvriers et catholiques. Orphelin assez jeune, il fut admis dans un orphelinat catholique. À la fin de ses années d'apprentissage, il devint relieur et exerça en tant que compagnon itinérant pendant plusieurs années. Ses conceptions politiques évoluèrent vers l'anarchisme à partir de 1890, après avoir été socialiste puis adhérent au Parti social démocrate allemand.
Dans "Nationalismus und Kultur" il fait un tour complet de l'histoire de l'humanité à travers le prisme du nationalisme. Il prétend que le nationalisme limite le développement culturel dans le sens large : Jamais l'homme n'a été aussi créatif que dans les périodes de décadence des États et de la notion de nation. "Nationalismus und Kultur" est un ouvrage imposant qui invite le lecteur à revoir ses idées reçues sur énormément de domaines. Il termine le livre en tirant des conclusions pour l'avenir de l'Europe en prônant le fédéralisme.
Bien que soulignant les aberrations du capitalisme, il maintient que ce dernier est de loin moins mauvais que le "communisme" essentiellement à cause de la perte de liberté que ce dernier comporte.
"Nationalismus und Kultur" a été publié en anglais car il a été achevé aux États-Unis
Source : wikipedia
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TOUT PAR LES CONSEILS ET PAS DE POUVOIR AU-DESSUS DES CONSEIL !
Le centralisme n’a jamais été une unification des forces, mais bien la paralysie de la force ; c’est l’unité artificielle de haut en bas, qui cherche à atteindre son but par l’uniformisation de la volonté et l’élimination de toute initiative indépendante – l’unité d’action d’un théâtre de marionnettes, dont chaque personnage saute et danse au gré de celui qui tire les ficelles dans les coulisses.
Les soviets auraient pu jouer en Russie le même rôle que les sections pendant la Révolution française, mais une fois qu’ils eurent été dépouillés de leur autonomie par le pouvoir central, qui ne laissa subsister d’eux que le nom, ils perdirent immanquablement toute influence féconde sur le cours de la révolution.
En travaillant systématiquement à la subordination de toutes les manifestations de la vie sociale au pouvoir absolu d’un gouvernement doté de tous les droits, on ne pouvait qu’aboutir à cette hiérarchie bornée de fonctionnaires, qui a été fatale au développement de la Révolution russe.
Qui n’est pas aveuglément d’accord avec les diktats et les idées des hommes au pouvoir à Moscou et de leurs petits suiveurs à l’étranger, se voit irrémédiablement étiqueté « contre-révolutionnaire » et flétri comme traître au mouvement ouvrier.
Sous la « dictature du prolétariat », la Russie s’est transformé en une immense prison, où toute trace de liberté a été systématiquement effacée, sans que l’on se soit pour autant rapproché des buts initiaux de la révolution.
Le prolétariat doit se débarrasser des idéologies bourgeoises des révolutions politiques, qui trouvent toujours leur aboutissement dans une nouvelle occupation de l'appareil du pouvoir politique.
Sans l’aide énergique des anarchistes, les bolcheviks ne seraient jamais arrivés au pouvoir.
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