À une autre qui insiste pour être amenée chez la comtesse de Greffulhe, il explique gentiment : « Mais ne comprenez-vous pas que votre seule présence enlèverait à ce salon l'éclat qui vous y attire. »
Comme ceux qui ne sont pas vraiment musiciens, Robert aime la musique pour les images qu'elle lui inspire ; c'est un léger opium qui porte à la rêverie, raffine l'imagination.
Il fait rentrer sous terre le fâcheux qui croit avoir plu : « Je ne suis pas aussi bête que vous en avez l'air. »
Un âne était généralement attaché à la porte du cabaret. Cet animal eut une heure de célébrité. De jeunes rapins habitués du Lapin-Agile inventèrent qu'un certain Raphaël Boronali, créateur de l'école excessiviste, dont le manifeste ressemblait à celui des futuristes, allait exposer au Salon d'automne. Ils attachèrent un pinceau à la queue de l'âne, ils trempèrent ce pinceau dans des pots de couleurs et lui firent barbouiller une toile qu'on intitula Coucher de soleil sur l'Adriatique. Pour que l'âne remue la queue avec plus d'entrain, on lui présentait des carottes fraiches. L'œuvre fut très remarquée au Salon d'automne de 1912 et vendue quatre cent francs.
snob (n. m.) – Homme qui envoie son chien apprendre à aboyer à Londres.
D'autant plus forte est l'ivresse que plus amer est le vin.