La matière, c’est par exemple l’airain ; la forme, c’est la figure que revêt la conception de l’artiste ; et l’ensemble qu’elles produisent en se réunissant, c’est, en fin de compte, la statue (...) En effet, tout le reste est attribué à la substance, qui elle-même est l’attribut de la matière (...) Cette substance est postérieure, et elle n’a rien d’obscur ; la matière est à peu près aussi claire ; mais c’est à la troisième substance, celle de la forme, qu’il faut nous attacher ; car elle est la plus difficile à comprendre.