Béka

Enigma se compose d’un clavier de trois cylindres interchangeables et d’un alphabet lumineux, le tout relié à une batterie électrique. Une fois la machine réglée d’une façon bien précise, il suffit de taper une lettre sur le clavier. Par exemple A. une autre lettre s’allume aussitôt sur l’alphabet lumineux. F dans ce cas. Cela veut dire que F est a lettre qui code A. L’opérateur allemand procède ainsi pour chaque lettre du message, et peu à peu il obtient le texte codé. Le destinataire, lui, n’aura plus qu’à taper les lettres codées sur le clavier d’une autre machine Enigma réglée comme la première, et le message d’origine apparaîtra, lettre par lettre, sur le tableau lumineux. Je vous ai dit qu’avant de coder ou décoder un message, l’opérateur devait configurer la machine Enigma. Cela signifie qu’il doit d’abord placer ces trois cylindres, appelés rotors, dans un ordre bien précis. Par exemple 1-2-3, ou 2-3-1, ou toute autre combinaison qui change chaque jour. Les petites lettres gravées sur le bord des rotors permettent de leur donner une position initiale dans la machine. Par exemple, la configuration BKN indique que les rotors doivent être placés ainsi ! Avec les lettres B, K et N visibles en haut. Ces rotors comportent 26 petits circuits électriques différents avec chacun son entrée et sa sortie. En les plaçant dans la machine, on les relie entre eux, mais aussi au clavier et à l’alphabet lumineux. On obtient ainsi autant de circuits électriques complets qui partent de chaque lettre du clavier pour rejoindre l’alphabet lumineux. Je vais vous expliquer la suite au tableau…