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Critiques de Alexandre Giraud (II) (4)
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Niort, cent lieux, deux regards

Une échappée de deux journées dans les environs de Niort, où j'ai été flâner avec des amis... Une ville au charme certain, entre les couleurs de la Venise verte, la vieille ville prodigue en trésors architecturaux...un quartier piétonnier vivant ...une histoire très riche



Devant réfléchir activement à un nouveau lieu d'élection, à choisir d'ici quelque temps, assez loin de Paris et de la région parisienne... Niort m'a accroché l'oeil et le coeur...

Ville de caractère, animée... la nature, la mer , non loin....sans oublier des librairies dignes de ce nom... !!!



Ce beau livre réalisé par deux amoureux de Niort communique aisément leur propre enthousiasme et regard original, sensible aux détails et aux particularités de cette cité de caractère...



Je vais m'y replonger régulièrement et en savourant , détaillant chaque page, riche d'une prise de vue à pleine page, et d'un texte aussi poétique qu'informatif !



Je termine par ces passerelles qui incitent à la rêverie et à la flânerie, et nous rappelle les charmes de la Venise verte !



"Les Passerelles



Passerelle : ce nom, aérien , tout en élégance et féminité, donne des ailes à ceux qui veulent passer d'une rive à l'autre. Au fil des ans, au gré des besoins et des attentes , ces privilèges de piéton, mécanos de bois et de

fer, se sont multipliés sur le dos d'une Sèvre consentante. Aujourd'hui, les passerelles qui jalonnent le parcours niortais du fleuve se comptent à la dizaine . Lorsqu'on les emprunte, il est tentant de faire, en leur milieu, une halte suspendue, pour regarder le courant, gris ou vert selon les saisons, se précipiter vers la grande bleue en emportant le reflet de nos visages. Les passerelles font de nous des voyageurs immobiles." (p.90)



MERCI aux amis qui m'ont fait la surprise de ce beau livre, en souvenir de cette première approche niortaise.. . faite avec et grâce eux !...
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La villa Pérochon : Dans la maison d'un Gonco..

"La villa Pérochon : Dans la maison d'un Goncourt" de Fabien Bonnet (photos d'Alexandre Giraud) est une biographie de l'auteur de Nêne, prix Goncourt 1920 que beaucoup de gens de ma génération ont croisé dans les livres de lecture à l'école. Je l'ai gagné à la Masse critique, grâce à laquelle je fais décidément de belles découvertes.

A Niort, autour d'une maison de ville agrémentée d'un jardin qui rappelait à Ernest Pérochon ses origines paysannes, on croise sa famille et des personnes plus ou moins célèbres du monde littéraire. Les photos d'époque et contemporaines illustrent agréablement ce livre très intéressant où l'on découvre aussi le métier d'instituteur. Ayant été mobilisé en 1914, pendant la seconde guerre mondiale il accueillit de nombreux réfugiés ce qui lui valut des ennuis et précipita sa fin sous la menace. Cet auteur a donné une grande place aux femmes dans ses œuvres que ce livre incite à lire ou relire.

Ses deux petits-enfants ont largement contribué à l'élaboration de ce livre.

Un très bon moment de lecture pour moi.
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La villa Pérochon : Dans la maison d'un Gonco..

C’est toujours un plaisir de recevoir un beau livre ! Celui-ci est doux au toucher, élégamment présenté. La couverture est particulièrement soignée. Fabien Bonnet assure la rédaction des textes, Alexandre Giraud l’illustre avec ses photographies très réussies. C’est un bel objet agréable à manipuler qui donne tort à ceux qui imaginent qu’un jour la lecture ne se fera que par écran informatique, sur des liseuses sans âme et sans texture…

La villa Pérochon est située au cœur de Niort (cette ville que Michel Houellebecq dénonçait comme ville la plus laide de France, soulevant des cris d’indignation). Elle doit son nom à son illustre habitant, Ernest Pérochon, prix Goncourt 1920 pour son roman intitulé Nêne. Je n’ai jamais lu d’ouvrages de cet auteur, et j’admets volontiers que la découverte de la maison et de quelques éléments de la vie de lui et sa famille m’ont donné envie de découvrir ses écrits manifestement un peu oubliés.

Cette belle et imposante maison abrite le Centre d’Art Photographique contemporain de Niort. Elle n’est plus meublée depuis belle lurette et juste habitée par les âmes de ses illustres occupants qu’on devine au détour de quelques photos et commentaires judicieux.

Quelle gageure de donner vie à une maison vide ! Cette prouesse est réalisée avec brio par les auteurs. Aidés par les souvenirs des petits-enfants de l’écrivain, de quelques photos de famille, ils nous font déambuler de manière visuelle et écrite dans ce qui fut le havre de paix et de création d’un homme modeste et sans vanité inutile.

Ernest Pérochon est issu d’une famille de la campagne. Grand amoureux de la nature, il a gravi les échelons de l’école républicaine (véritable ascenseur social à cette époque) pour devenir instituteur, puis écrivain à plein temps.

Il a connu les deux guerres mondiales et s’éteindra brusquement d’une crise cardiaque en 1942, au faîte de sa gloire. Il a fréquenté les plus grands noms de cet art majeur, mais a toujours su rester humble et sans prétention. Engagé dans la défense des réfugiés de la débâcle de 1940, il restera toujours ferme sur ses convictions et refusera toute collaboration intellectuelle avec le gouvernement de Vichy.

Les nombreux documents qui émaillent le livre apportent une lumière d’une extrême beauté teintée de nostalgie sur cette page de vie brève mais dense d’une famille réunie dans cette maison au charme maintenant dénudé mais si prompt à réapparaitre pour peu qu’on sache où poser les yeux.

L’écrivain et sa maison de famille sont à découvrir. Ce beau livre des éditions La Geste a atteint son but : vous en convaincre !



Michelangelo 8/03/2019


Lien : http://jaimelireetecrire.ove..
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La villa Pérochon : Dans la maison d'un Gonco..

« Dans la maison d’un Goncourt : La villa Pérochon » est composé de deux parties.



La première partie, qui m’a le moins intéressée, décrit la villa Pérochon telle qu’elle était et telle qu’elle est désormais depuis qu’elle est devenue le Centre d’Art photographique de Niort. L’auteur nous emmène à sa suite dans les pièces de cette belle maison. Ernest Pérochon, prix Goncourt en 1920 pour son roman « Nêne » l’a acquise en 1927 et y a vécu jusqu’à sa mort. L’auteur décrit chaque pièce en précisant ce qu’elle était à l’époque de Goncourt et fait le parallèle avec sa fonction actuelle. Nous sommes baladés entre les deux époques et c’est plutôt réussi.



Cependant, j’ai été beaucoup plus captivée par la deuxième partie qui correspond à la biographie d’Ernest Pérochon, son enfance à Courlay, petit village des Deux-Sèvres, sa vie de jeune instituteur, la rencontre avec sa femme, sa vie surtout d’écrivain puis son emménagement dans la ville de Niort. La vie d’Ernest Pérochon a été bien remplie, il a côtoyé de nombreux intellectuels, comme Simenon, la petite-fille d’Emile Zola,… Fabien Bonnet donne un côté très vivant à son récit, on se sent vraiment plongé dans l’époque et proche d’un prix Goncourt hélas presque oublié...



Merci à Babelio et aux éditions La Geste. Cette lecture a été vraiment passionnante !

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