Il y a un vertige dans ce temps qui m'éloigne de toi.Je m'accroche à des branches pour qu'il ne m'emporte pas dans sa chute.Si un jour il n'y a plus d'arbres plus rien à quoi se retenir comment ferais-je?.
La mort n'existe pas.Le désespoir, lui,je peux le toucher.C'est une matière visqueuse ,une mauvaise sentinelle postée sur le chemin.Elle me surveille.Depuis ton départ,chaque jour crée une distance nouvelle.Tout est de plus en plus loin de toi.Ralentir,oui ralentir....Ne pas s'enfuir.À quoi bon prendre le large maman?Ma vie ,je veux te l'offrir entièrement.