Ceux qui sont décidés à poursuivre dans un domaine dit artistique des recherches plus ou moins gratuites ont droit non seulement à notre admiration mais à un étonnement sans mesure.
A Paris, à la fin de l'année 1927, vivent deux peintres, Toyen et Stirsky, qui n'ont pas désespéré de la peinture, davantage même, ils nous font espérer que l'on peut encore attendre avant de tout jeter à l'eau. Ils osent, en effet, à l'heure actuelle, dans cette ville où la peinture coule à plein bord, risquer le temps sur des tableaux.
Ils vont ainsi à la découverte du désespoir.
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(Philippe Soupault.)