AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.92/5 (sur 6 notes)

Né(e) : 370
Mort(e) le : après 404
Biographie :

Claudien est un grec d'Alexandrie, poète, auteur d'épigrammes, de poèmes épiques et de louanges .
Il vint en Italie, sans doute vers sa 25e année et fut séduit par la grandeur et le prestige de Rome; il composa d'abord en grec, sa langue maternelle .
Il fut protégé par les empereurs Arcadius et Honorius et les consuls Olibrius et Propinus. Ses contemporains saluaient en lui le rival d'Homère et de Virgile: louanges excessives, car Claudien fut souvent un rhéteur.

Source : Wikipedia
Ajouter des informations
Bibliographie de Claudien   (5)Voir plus

étiquettes

Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Cérès, non moins furieuse, poursuit sa course à travers l'Olympe : "Ma fille !.. s'écrie-t-elle. Je ne suis pas née d'un fleuve vulgaire, ni confondue dans la foule des Dryades ; et moi aussi, j'ai reçu la vie de Cybèle et de Saturne. Où sont les droits des dieux ? que sont devenues les lois du ciel ? que sert-il d'avoir vécu fidèle à l'honneur ? Ainsi Vénus, après les filets de Lemnos, ose encore montrer son visage empreint d'un public affront. Cette assurance lui vient sans doute de l'innocence de son sommeil et de la chasteté de sa couche ; tel est le prix de ses pudiques embrassements. Ce n'est pas merveille, si rien ne lui semble honteux après tant d'impudeur. Mais vous, qui n'avez jamais connu l'hymen, quittez-vous ainsi l'honneur de votre virginité, changez-vous ainsi vos destins ? Vous voilà devenues compagnes de Vénus et complices des ravisseurs qu'elle a déchaînés. Vous êtes bien dignes toutes deux d'être adorées dans les temples de la Scythie et sur les autels altérés du sang des hommes. Quelle est la cause d'une si grande fureur ? laquelle d'entre vous ma Proserpine a-t-elle blessée de la moindre parole ? Certes, fille de Délos, elle t'aura chassée des forêts qui te sont chères ; et toi, Pallas, elle t'aura enlevé la direction des batailles ! Son langage était-il injurieux ? venait-elle mêler à vos chœurs sa présence importune ? Mais, pour ne pas vous être à charge, elle habitait loin de vous un désert au fond de la Sicile. Que lui sert d'avoir caché sa vie ? Aucune retraite ne peut la protéger contre les fureurs de l'Envie". Ces reproches s'adressent à toutes les déesses. Mais celles-ci, contenues par le respect qu'inspire Jupiter, ou se taisent, ou désavouent, et ne donnent d'autres réponses que des larmes.

(Livre III)
Commenter  J’apprécie          00
La troupe des déesses s'élance à travers ces campagnes semées de fleurs que Cytérée les invite à cueillir : «Allez, mes soeurs, leur dit-elle, allez pendant que l'air est encore humide des pleurs de l'Aurore, et que Lucifer, mon étoile chérie, semant la rosée sous les pas de son coursier, arrose les plaines jaunissantes». A ces mots, elle cueille les fleurs, signe de sa douleur. Ses compagnes se répandent çà et là dans les bosquets : on croirait voir l'essor d'un essaim, lorsque, au signal donné par leur roi, les abeilles, élancées du creux d'un hêtre, quittent leur palais de cire pour aller revoir le thym parfumé, et bourdonner autour des plantes qu'elles préfèrent.
L'honneur des prairies devient la dépouille des déesses. Celle-ci marie les lis à la sombre violette ; l'autre se pare de marjolaine. Celle-ci s'avance fière d'une couronne de roses, celle-là d'un bouquet de troène. Elles vous moissonnent aussi, vous, hyacinthes, qui portez encore l'empreinte de vos douleurs ; et vous, narcisses, aujourd'hui brillantes fleurs du printemps, autrefois fleurs de la jeunesse ; toi, rejeton d'Amicla, toi, fille de l'Hélicon : victimes, l'un de l'erreur d'un disque, l'autre d'un sot amour pour une vaine image, pleurés tous deux, toi par le dieu de Délos qui se frappe le front, toi par le Céphise qui a brisé ses roseaux.

(Livre II)
Commenter  J’apprécie          00
Divinités qui régnez sur la foule des pâles habitants du Tartare, et dont l'avare trésor se grossit de tout ce qui périt dans l'univers, vous que le Styx entoure des replis de ses ondes livides, et que le Phlégéthon obscurcit de la fumée qu'exhalent ses tourbillons haletants ; dévoilez-moi votre sanctuaire et les secrets de votre monde ; dites-moi par quel flambeau l'amour amollit le cœur de votre tyran, quel ravisseur entraîna la farouche Proserpine, qui eut pour dot le Chaos, et par combien de pays sa mère errante et désolée promena ses angoisses, comment elle donna des lois aux peuples, et leur fit abandonner le gland du chêne de Dodone pour ses riches épis.

(Livre I)
Commenter  J’apprécie          00
Une jeune fille, unique rejeton, avait comblé les vœux de Cérès, déesse d'Henna ; Lucine n'avait pas ajouté de nouveaux dons à cette faveur, et les entrailles stériles de la déesse s'étaient reposées, fatiguées de ce premier enfantement ; mais elle s'élève au-dessus de toutes les mères, et la seule Proserpine lui tient lieu d'une nombreuse famille ; elle la chérit, elle s'attache à ses pas. La farouche génisse ne s'agite pas plus de tendresse autour du fruit de son amour, lorsque ses pieds ne foulent pas encore le sol, et que ses cornes naissantes ne se courbent pas encore en croissant sur son jeune front.

(Livre I)
Commenter  J’apprécie          00

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Claudien (10)Voir plus

Quiz Voir plus

Kaamelott : À chacun sa question (1)

Avant toute chose, de quoi a peur Yvain ?

Des serpents
Des oiseaux
Des guêpes
Des loups

10 questions
237 lecteurs ont répondu
Thèmes : kaamelott , fantasy historique , humourCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}