Ce qui est en jeu, c’est une guerre des mondes ; un affrontement entre deux visions du monde inconciliables. D’un côté, le monde capitaliste et étatique qui s’empare des territoires, des ressources, des êtres, des corps et des esprits ; qui régit, contrôle, administre, colonise et désagrège la vie sociale. De l’autre, des individus qui aspirent à une vie sociale autonome ; qui résistent à l’avancée et la pénétration du capital par la dissidence, la réappropriation des territoires et des savoirs, par l’expérimentation libre et la défense de la communalité.