D’un jardin de pierres
car il ne faudrait pas oublier les pierres
écouter celui qui les connaît
qui vous dira qu’elles vivent
qu’elles respirent
c’est une autre science
qu’on loge au creux de la paume
sur le rebord d’une fenêtre
d’un muret au fond de la poche
comme les étoiles
on ne doute pas qu’il s’en trouve une
à soi
(Anne Brousseau)