AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Bibliographie de DKS   (1)Voir plus

étiquettes

Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Réputés pour écrire avec habileté et détenir un esprit avisé, les Grim’Oires vivaient sereinement. Toujours joyeux, ils ne s’inquiétaient pas du quotidien. Lumineux, leurs chants emplissaient les salles de travail, tout comme les douces notes des instruments de musique maniés avec attention et amour. La paix régnait.
Respectés et aimés de tous, chaque être magique les associait à son cercle familial. Pour les nymphes, ils évoquaient les parents affectueux qu’elles perdaient trop tôt et pour les dryades, ils incarnaient les enfants immatures et attachants qu’elles adoraient gâter.
Cachés dans leur Sidh, lieu tant secret que sacré, ce peuple mystérieux vivait de visions et d’évasion. Le présent de la planète ainsi que son futur ne semblaient pas leur échapper. Considérés comme de grands savants, leurs prophéties étaient célèbres et célébrées à travers tous les univers féeriques, dont les communautés venaient demander conseil. Grâce à ces perceptions, ils prenaient aussi soin des Hommes qu’ils traitaient comme leur progéniture. Aller sur Terre pour distribuer sortilèges, avertissements et gaieté occupait leurs journées.
Bien que ressemblant aux humains en tous points, ils étaient reconnaissables grâce à leurs longues oreilles ornementées de bijoux. Des légendes racontaient d’ailleurs que la création des elfes s’inspirait grandement d’eux, ce dont ils s’enorgueillissaient.
Un jour, un professeur de littérature allongé dans un beau jardin, aurait aperçu un Grim’Oire se baladant gaiement. L’être étrange chantait, sautillait, appelait les forces de la nature à lui, s’éclaboussait de pétales de fleurs, distribuait sa joie de vivre et alpaguait les passants à portée. Le lettré, déjà féru de fantaisie, avait apprécié cette humeur simple et enchanteresse.
Depuis lors, ce peuple remarquable n’avait plus eu le droit de séjourner sur Terre. Cette aura solaire ne pouvait se soustraire à la vue et perturbait ou fascinait les terriens. Le code du Sidh fut instauré par Dana, la Déesse primordiale, pour interdire toute interaction majeure avec les Hommes. Par cette loi, la déité désirait que la magie ne soit pas mise à nue face à la détermination des mortels de nuire aux entités inconnues. La divinité espérait également que ces derniers gardent leur libre arbitre pour rester les maîtres de leur destinée. Sa fabuleuse mère lui avait confié une mission et elle comptait s’en acquitter avec honneur.
Malgré la confiance accordée, les dires de Dana avaient été bafoués. Merlin avait outrepassé ses droits en façonnant Arthur, et un groupe d’enfants grim’oirien avait fait l’école buissonnière et oublié ses livres d’apprentissage de la magie près de Glastonbury. Le mot « grimoire » avait alors vu le jour, avec une mauvaise orthographe. La terrible fureur de Dana avait fait trembler tous les Sidhs. Le passage entre les dimensions était désormais définitivement interdit pour les peuples désobéissants et quelques autres mages ou Dieux trop présomptueux.

[Nouvelle Les enfants de Dana - Chloé Garcia]
Commenter  J’apprécie          10

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de DKS (2)Voir plus

Quiz Voir plus

L’île des esclaves

Où se situe l'île ?

dans la Méditéranée
dans l'Atlantique
on ne le sait pas

5 questions
210 lecteurs ont répondu
Thème : L'Île des esclaves de Pierre de MarivauxCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}