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Citation de collectifpolar


La frontière entre l’Afghanistan et le Pakistan file à un jet de pierre au nord de Miranshah. La cité de Khost, capitale de la province afghane du même nom, se trouve un jet de pierre plus loin, dans la même direction. Quarante bornes les séparent, pas plus. Khost est érigée au centre d’un plateau d’une soixantaine de kilomètres de diamètre, perché à environ mille mètres au-dessus du niveau de la mer et totalement cerné par la chaîne montagneuse de Soulaïman. Au sud et à l’est, ça grimpe vite à deux mille cinq cents mètres d’altitude, partout ailleurs, à plus de trois mille. La ville est un carrefour stratégique majeur, porte ouverte sur les régions tribales, réservoirs à insurgés sur le point de déborder en ce mois de janvier 2008, elle peut verrouiller ou déverrouiller l’accès à Kaboul, située à peine cent cinquante kilomètres au nord-est, via l’axe Khost-Gardez, seule route véritable de cette partie du pays.
Elle fut l’un des objectifs principaux du conflit avec l’Union soviétique et subit plusieurs années de siège intense. Ici, les moudjahidines de Jalalouddine Haqqani et Aqal Khan Zadran, le père de Sher Ali, retardèrent l’avancée de l’Armée rouge avant de la stopper complètement.
Les Américains n’ont pas oublié cette période de l’histoire. Ils se sont installés très tôt à Khost, fin 2001, en prenant d’abord le contrôle de l’aérodrome construit par les Russes et d’un poste avancé, en périphérie.
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