Dipacho

Bel objet. Toutes les doubles pages sont différentes et intéressantes à voir. Dessins amusants. Du point de vue du scénario, on se demande un peu quel sens donner à cette histoire?.. Intéressant pour (ré)-apprendre à reconnaître puis nommer les objets du quotidien?..

Doté d'un effet de symétrie plaisant (le tronc noir est évidemment au milieu de la double-page), de décors très simples destinés à mettre en valeur l'accumulation hasardeuse opérée par les volatiles, et surtout sans paroles pour mieux commenter, l'album fait rire. Ensuite, il fait réfléchir : société de consommation, volonté de posséder pour avoir le sentiment d'être, comparaison systématique avec l'autre, inanité du superflu...
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Rien qu’en regardant la couverture, je savais que cet album parlerait de poules. Au fil des pages, un enfant demande à sa mère : « quel est l’animal le plus féroce ? ». Il propose plein d’animaux, mais ce n’est jamais le bon. Le parti prit de ne montrer qu’un détail de l’animal cité est intéressant. Sur la double page suivante, le lecteur voit l’animal dans son milieu naturel.



Si on regarde la couverture, on sait que pour l’enfant l’animal le plus féroce est la poule. La réponse est simple, car c’est sa vision des choses. Il n’y a pas qu’une vérité, mais une multitude de vérité en fonction du point de vue de chacun. Ici, l’animal le plus féroce est celui qui lui est supérieur dans la chaine alimentaire.



A la fois simple et efficace, cet album reprend les schémas classiques des livres pour tout petit. L’enfant s’amuse à retrouver les animaux et à les deviner à leurs détails.



Il est disponible sur l’application Storyplay’R, pour une écoute et un visionnage en streaming.