Rennes n'était pas loin, cent kilomètres tout au plus, mais cette distance nous paraissait infinie. Un monde existait en effet entre l'effervescence musicale rennaise, qu'incarnaient Marc Seberg, Étienne Daho et quelques autres, et la stagnation à laquelle la scène nantaise semblait condamnée, elle qui n'abritait aucune formation digne de se diffuser hors les murs.