Rentré d'exil, Emile Bernard nourrit désormais une farouche aversion pour les avant-gardes, pour toute forme de modernité, et développe abondamment ses vues conservatrices dans sa propre revue. Mal reçues en France, un peu mieux à l'étranger, ses recherches plastiques, déployées en gravure et en peinture, révèlent un artiste aux yeux rivés dans la contemplation des maîtres du passé.