Drac

Le chef viking Valdemar en a plus que marre d’entendre encore et toujours la même histoire de Snoguld et de Jiokl le gardien à huit têtes : il exécute son scalde, et somme ses fils de lui ramener avant un an une nouvelle saga à conter sinon leur mère subira le même sort… Le premier engage les services des écumeurs des mers de Roald le Borgne, le deuxième ceux des bras cassés de la strong independant woman Brynhild : la série nous offre donc une course au trésor, mais on se doute bien que le récit qu’ils recherchent sera celui de leur quête (voire que l’histoire du Snoguld est elle aussi le récit d’un quête qui a véritablement existé ^^)… Toutefois je suis un peu perplexe sur le choix de réaliser une odyssée viking à la sauce fantasy vu qu’on pioche largement dans les classiques de la mythologie grecque (ils sont universels certes, mais dans ce cas autant conserver leur univers ^^)…

Mine de rien nous somme dans un récit choral, puisqu’on ne s’attarde pas seulement sur les trois frères Skeggy, le bellâtre à la langue fourchue, Sligand, l’échelas aux grands principes, et Knut, le rusé Petit Poucet ayant plus de bon sens que ses deux aînés réunis, mais aussi sur Almarik le berserker hématophobe, le terrible capitaine Roald, la sémillante capitaine Brynhild, le pilote Osfrid ou l’oracle Dankrad… Un chouette dramatis personnae qui sent bon les BD à la Christophe Arleston, que l’éditeur a le bon sens de présenter en images avec le résumé des événements en début d’album et tous les éditeurs devraient suivre cet exemple ! (Toutefois, j’aurais bien aimé qu’on ne s’attarde pas sur les délires BDSM de Waldemar et sur le calvaire de Bathilde…)



Le scénario de Hub, les dialogues de Fred Weytens, les dessins d’Emmanuel Michalak, les couleurs de Drac : tout est sympa dans cette série, univers à étage et nombreux personnages compris, pourtant elle n’est pas parvenue à m’emballer plus que ça :

- est-ce que je suis plus sensible aux univers et à l’humour d’Arleston qu’aux univers et à l’humour de Hub ?

- est-ce qu’il manque le petit truc scénaristique ou graphique qui sépare le très sympa du très bon ?

- est-ce que je suis mithridatisé à force d’avoir lu des séries fantasy de ce type ?

- est-ce que je suis définitivement trop vieux pour ces conneries ?^^

J’ai un peu peur qu’on touche une nouvelle fois aux limitations du mode de fonctionnement de la BD franco-belge car la série a été annoncée en 4 tomes, avant d’être annoncé en 6 tomes, si elle n’est déjà pas tombée dans le « tant qu’on gagne on joue »… Comment conserver une continuité dans le récit quand sa durée est fonction des chiffres de ventes ? Sans parler qu’une ou plusieurs années séparent chaque tome de 48 pages, donc les auteurs, les lecteurs et les modes changent au fil du temps et l’histoire semble bifurquer à chaque tome…

Qu’est-ce c’est que cette histoire de livre magique convoité tant par les hommes que par les dieux qui délivre un contenu différent en fonction de son lecteur (ou pas, d’ailleurs !) ? Qu’est-ce que c’est que cette histoire de Torv le fou, prédécesseur de nos héros dans le monde du dessous ? Qu’est-ce que c’est que histoire de diablotin qui manipule tout le monde au nom d’on ne sait qui ? Qu’est-ce que c’est ce mystérieux prisonnier qui du fond des enfers utilisent nos héros comme des pions pour obtenir sa libération ? Et qu’est-ce que c’est que demi-dieu grec vêtu d’une peau de lion et arme d’une massue qui s’est perdu dans un univers viking ?

J’ai comme une petite impression d’improvisation vu que la cohérence de ces éléments mis en avant ou mis de côté en fonction des intérêts du moment est mise à l’épreuve… Alors vu qu’on reste dans le flou sur tout ça, la série peut retomber sur ses pieds à la fin comme elle peut aussi tourner à l’eau de boudin… (comme le sentiment que les auteurs ont "La Quête de l’oiseau du temps" dans le rétroviseur, je vais leur laisser le bénéfice du doute ^^)

Même si j'aime bien piocher au hasard pour découvrir de nouvelles bandes dessinées, j'ai choisi celle-ci en raison du nom de Franck Thilliez, le scénariste de cette série. En effet, j'ai lu pas mal de ses thrillers et j'étais curieuse de voir comment il allait s'en sortir dans un tout autre genre, à savoir la bande dessinée jeunesse !



Pour l'histoire, nous suivons deux jeunes garçons, Tristan et Esteban. Ce dernier est en fauteuil roulant et son père, médecin spécialisé dans les rêves, a créé la Brigade des Cauchemars. Tristan, quant à lui, a été recueilli par le père d'Esteban, alors même qu'il ne se rappelle pas de son passé... Les deux adolescents sont membres de la Brigade des Cauchemars et doivent rentrer dans les rêves d'autres enfants afin de les aider à régler leurs problèmes... C'est ainsi qu'ils vont faire la connaissance de Sarah, une adolescente que Tristan est certain d'avoir déjà vue...



C'est une histoire plutôt originale et durant laquelle nous n'avons pas le temps de nous ennuyer, puisque l'action démarre aussitôt ! Tristan et Esteban pénètrent dans un cauchemar récurrent de Sarah afin de parvenir à comprendre pourquoi la jeune fille fait un tel rêve, et ils sont entraînés dans un monde imaginaire assez dangereux... Si bien que j'ai ressenti une pointe d'angoisse durant la lecture, même si je me doutais que tout allait bien se terminer !



Si j'ai aimé l'histoire originale et les illustrations, j'ai été un peu déçue par le manque de contextualisation. Nous entrons si vite dans le vif du sujet (dans le cauchemar de Sarah, en l'occurrence) que nous n'avons pas vraiment le temps de faire la rencontre avec les personnages... Malgré ce petit bémol, c'est un premier tome que j'ai bien aimé. L'histoire est prenante et bien construite !

Des couleurs sombres, un titre accrocheur, et le nom de Franck Thilliez en couverture, comment résister à la tentation ? C'est avec un scénario amusant et original que cette bande dessinée un brin fantastique m'a charmé sans toutefois me convaincre complètement. Car entre l'aventure cauchemardesque de Tristan et Esteban, 14 ans, et leurs mystérieuses histoires personnelles, le souffle narratif reste pour moi un peu plat dans ce premier tome. N'empêche, c'est avec un plaisir non dissimulé que j'ai tourné les pages de cette bande dessinée au graphisme plaisant et aux thèmes adolescents.



Recueilli par le professeur Angus et son fils Tristan depuis trois ans, Esteban ne se souvient plus de son passé. Désormais membre à part entière de cette famille, Esteban forme avec Tristan la "Brigade des cauchemars", brigade qui contribue à guérir des jeunes comme eux, de leurs terribles rêves. 



Mis au point par le professeur Angus dans sa clinique du sommeil, ce dispositif expérimental consiste à se glisser dans un cauchemar pour en détruire l'origine. Et qui mieux que ces deux frères d'adoption pour mener à bien cette mission ? Justement, Sarah, 14 ans, dont les parents sont en instance de divorce souffre de cauchemars depuis des semaines. Les deux amis parviendront-t-ils à en trouver la source et le détruire ? Mais d'autres mystères se profilent... 



Une atmosphère inquiétante, une méthode médicale atypique et des aventures risquées, voilà dans quelles sphères évoluent nos deux adolescents dont la vie semble sur le point de changer. En effet, tandis que Tristan et Esteban s'introduisent dans l'esprit de Sarah, cette dernière ne leur est peut-être pas si inconnue... Aussi, Albert Angus cache dans les entrailles de sa clinique un patient inconnu, enfermé et sous camisole. Qui est-il ? Pourquoi l'isoler ?



Au-delà de l'énigme personnelle des personnages, on comprend vite la dimension psychologique de la BD. Comment aborder la détresse adolescente ? C'est donc à travers le prisme des cauchemars que Franck Thilliez tisse la toile des maux de ces gamins. Solitude, abandon et transformation du corps, sont alors autant d'éléments à creuser et exposer à lumière crue des métaphores cauchemardesques.



Du trait de crayon qui n'est pas sans rappeler Joan Sfar, aux couleurs orageuses, le fil conducteur bien qu'intéressant m'a toutefois semblé un peu léger. Serait-ce dû aux seulement 56 pages ? Je pense que oui...



Un premier tome qui plante donc le décor et titille la curiosité malgré une légère déception. A suivre...
Lien : http://bookncook.over-blog.c..

Découvert par hasard, ce premier volume de La Brigade des cauchemars m'a intéressée. Le scénario est original, peut-être que le nom de Franck Thilliez y est pour quelque chose, ou du moins il a aiguisé ma curiosité.

Deux jeunes garçons "pénètrent" dans les cauchemars d'autres personnages pour en comprendre l'origine et ainsi les arrêter. Ils sont guidés par un étrange médecin qui semble cacher ses activités à la police...

Si l'ensemble est plaisant, je trouve toutefois ce premier tome un peu léger. Plusieurs fois j'ai vérifié que j'avais bien le premier en mains car il me semblait qu'il manquait des éléments. J'aurais aimé que cela soit plus fouillé, que des explications soient données...peut-être arriveront-elles dans le.tome suivant?

Après un premier tome riche en rebondissements et contenant quelques révélations, j'avais hâte de lire la suite de La Brigade des cauchemars !



Nous nous situons quelques mois après le premier volume : quelques mois après avoir tragiquement perdu ses parents, Sarah est elle aussi recueillie par le professeur Angus, tout comme Esteban. Elle intègre la brigade aux côtés de Tristan et d'Esteban, et les trois ados doivent se plonger dans les cauchemars de Nicolas. Seulement, un intrus va pénétrer dans l'esprit de ce dernier, mettant tout le monde en danger...



Alors même que nous en apprenons plus sur le passé du professeur, de nombreux événements viennent chambouler la vie de celui-ci, de Tristan, d'Esteban et de Sarah. Celui qui est entré dans la tête de Nicolas s'avère ne pas avoir de bonnes intentions et peut tout compromettre, jusqu'à mettre en danger la vie de plusieurs personnes... Il se passe donc énormément de choses dans ce second volume - trop, peut-être -, ce qui nous amène plutôt à de nouvelles questions, sans que nous ayions obtenu des réponses aux précédentes...



J'ai bien aimé en apprendre plus sur les raisons qui ont mené le professeur à permettre ses intrusions dans les cauchemars des ados, c'était intéressant. Nous en apprenons plus sur le passé du professeur Angus mais aussi celui d'Esteban... Seulement, j'ai trouvé dommage qu'il y ait autant d'événements : nous n'avons pas le temps de tout digérer ! Néanmoins, c'était un second tome intéressant !

Être conteur à la cour du roi Waldemar est un privilège… dangereux !

Les hivers sont longs sans la joie des pillages et des massacres et le roi a besoin de distractions. Quoi de mieux qu’un conte ? Ben, peut-être deux contes ou trois contes ou davantage…



L’ennui, c’est que l’histoire de Snoguld et de Jiokl le gardien à huit têtes, c’est bon une fois, voire deux… Peut-être même trois… Mais hiver après hiver, toujours la même légende, cela finit par user le peu de patience de Waldemar qui tranche la question d’un coup de hache ! Le conteur n’est plus… Ses deux fils reçoivent pour mission de s’en aller de par le vaste monde en quête d’histoires nouvelles à raconter. Ils ont un an pour revenir avec une nouvelle moisson de contes… Mais seul un des deux frères obtiendra le poste, l’autre subira le sort de son père. Ah, oui ! Au cas ou les deux frangins oublieraient de revenir, leur mère et leur petit frère en paieraient les conséquences…



Critique :



Une couverture fait-elle vendre ? En tout cas, elle aide en ce sens ! J’ai eu l’œil attiré par le magnifique dessin et les splendides couleurs de ce premier tome. Comme je n’ai pas pour habitude de lire les livres en magasin, je l’ai acheté, mais sous la forme de l’intégrale des tomes 1 à 3. Cela prend moins de place sur les rayonnages et c’est magnifiquement relié. Le papier est agréable au toucher et apporte un côté lumineux à ces illustrations superbement mises en couleur par Drac.



Les dialogues de Fred Weytens rendent la lecture très vivante, chaque personnage ayant son caractère très typé. Les trois frères se démarquent les uns des autres avec un aîné, Skeggy très ambitieux et égoïste, beau gosse, un benjamin, Sligand, jeune homme droit, qui hérite de l’épée de son paternel, ce qui a pour effet de mécontenter l’aîné qui estime qu’elle lui revient de droit. Et puis, il y a le petit dernier, le malin, le rusé, celui qui a une cervelle et qui sait s’en servir, j’ai nommé Knut. Sa mère lui ordonne de suivre ses deux frères et de leur enjoindre de ne jamais revenir car Waldemar est fou. Fou et terriblement dangereux !



L’histoire démarre de façon intéressante. Les autres personnages vikings ont tous de fortes personnalités très démarquées les unes des autres. Le dessin est superbe, la mise en couleurs est de qualité, il y a de l’humour, mais… Je n’ai pas été pris d’une fièvre très forte me poussant à dévorer d’une traite ce récit ! Si je n’avais pas acheté l’intégrale, je n’aurais pas été tenté d’acheter le deuxième tome…

Ou comment on mélange les vikings et un conteur d'histoires.



Curieuse histoire que celle-ci car le mélange est assez improbable même si les vikings (dans Astérix) étaient assez amateurs de contes au coin d'un bon feu de bois. En l'occurrence, un seigneur en a marre d'entendre la même histoire hiver après hiver. Après avoir tué son conteur, il somme les 2 enfants de celui-ci de partir à la recherche de nouvelles histoires à raconter. Les voilà partis à l'aventure !! Ce tome se finit par un cliffhanger tellement bizarre qu'il ne me donne même pas envie de lire la suite de cette série, je possède pourtant les 2 premiers en ebook. En plus des vikings, on découvre un géant et un monde extraordinaire...



Comme vous l'aurez compris, la découverte n'a pas été totalement au rendez-vous avec cette nouvelle série car le mélange me semble trop hasardeux et la fin trop suspecte pour réellement me plaire. Après les goûts et les couleurs étant ce qu'ils sont, cette BD trouvera peut-être un meilleur aspect à vos yeux. Pour ma part, je continue mon furetage.



Sur ce, bonnes lectures à vous :-)

...avait le don du commerce.



Attirée par les illustrations de Gaëlle Le Bourvellec, j'ai lu avec plaisir cette histoire de Chang Siu.

Quittant sa famille adoptive, le jeune chinois traverse les océans pour arriver en France. Durant toutes ces années sur les mers, Chang Siu se perfectionne en tant que cuisinier toujours accompagné de son jeune cèdre en pot.

Arrivé à Marseille, on lui propose une décharge pour s'installer.

L'attitude zen de Chang Siu va l'encourager à contrer l'adversité avec l'aide de ses clients.

Les gourmets en mal d'insolite vont s'installer dans les branches du cèdre pour y déguster gâteaux au gingembre et thé au jasmin.



Je connaissais le talent de Christian Jolibois avec "Les p'tites Poules" si célèbres dans la littérature jeunesse. Dans ce Milan Poche Cadet, il se conjugue avec celui de Romain Drac.



Ce petit roman sur l'écologie et sur l'intégration d'un étranger sur le sol français peut-être le sujet d'une discussion à l'école ou chez soi.

En tout cas un joli récit

plein de douceur pour les 8-9 ans et pourquoi pas une soirée gastronomique dans une cabane perchée.

Une expérience que je n'ai pas encore tentée mais comme j'ai déjà réaliser des rêves, je le rajoute à ma liste.

Comme dit Schwarzenegger: je visualise et je réalise.

un roman graphique scénarisé par Franck Thilliez et un titre accrocheur pour les enfants; il n’en fallait pas moins pour aller au devant " la brigade des cauchemars ".

Le thème de cette BD, à savoir comment se débarrasser de ses peurs nocturnes, est récurent dans la littérature enfantine ; mais ici, nous avons aussi affaire à un récit fantastique dont l’auteur est coutumier.

On reconnaîtra des références littéraires et cinématographiques qui font un peu copier-coller.

Reste une histoire à en faire trembler plus d’un.

Franck Thilliez, spécialiste français du Thriller se lance dans le scénario de bande dessinée pour la jeunesse, et il s’en sort vraiment pas mal. La brigade des cauchemars explore les rêves de jeunes ados, par d’autres jeunes ados. L’idée est bien conçue, avec des mystères qui s’enchevêtrent : les inventions du professeur Albert Angus, le passé d’Esteban, amnésique, celui de Sarah. Il y a du mouvement, de l’action, des rebondissements et les personnages sont touchants, troublants, très attachants? Bon casting, bon rythme, et le dessin n’est pas en reste, simple et vivant, trait brut, couleurs subtiles, il y a beaucoup de qualités. Quelques incursions dans l’onirisme, comme le thème pouvait nous laisser espérer, sont subtilement distillées, l’image des fleurs vient nous surprendre et nous émerveiller. L’équilibre entre inquiétude et peur d’en côté et douceur et sentiments de l’autre est parfait. Ce premier tome est une réussite, à suivre...

Il vous reste un cadeau à acheter !! Cette BD est vraiment chouette 🙂 Pour les enfants essentiellement, mais les adultes ne vous privez pas de sa lecture .



Tristan et Esteban sont deux enfants de 14 ans qui ont une mission secrète. Ils font partie de la brigade des cauchemars. Aujourd’hui leur mission est de comprendre pourquoi Sarah cauchemarde toutes les nuits.



Résultat de recherche d'images pour "La brigade des cauchemars, tome 1 : Sarah"



Les dessins sont réalisés par Yomgui Dumont. On le connait pour ses personnages Raph’ et Potétoz dans le magasine Okapi ou la série Chambres noires . Personnellement, j’aime les dessins et le choix des couleurs. Les planches sont belles et simples de lecture pour les enfants.



Résultat de recherche d'images pour "La brigade des cauchemars, tome 1 : Sarah"



Le scénario est écrit par Franck Thilliez. Doit-on encore le présenter ? Auteur prolifique et renommé de romans policiers et Thrillers. Il a à son actif des adaptations cinématographiques, des prix et son engagement dans la Ligue de l’imaginaire. Son nouveau défi est donc cette BD.



Une manière de faire goûter le thriller à vos enfants ! Avec un brin de fantastique. L’intrigue tient en haleine. Les dialogues sont simples, efficaces et on ne retrouve aucun élément superficielle. L’auteur va à l’essentiel !



C’est le premier tome donc bien entendu, attendez-vous à avoir une fin, mais également un suspense qui va vous titiller et vous faire attendre la suite 🙂 Ah il est fort ce Thilliez tout de même !



En conclusion, cette BD jeunesse (pour un public à partir de 11 ou 12 ans) est plutôt réussie. La couverture était pleine de promesses et elle ne nous trompe pas ! Il est encore temps de la glisser sous le sapin !
Lien : https://lesciblesdunelectric..

J'avais beaucoup aimé le début de cette saga assez mystérieuse et originale, si bien que j'avais hâte de découvrir le troisième tome !



Nous retrouvons Esteban, perturbé après ce qu'il a appris... Il l'est encore plus lorsqu'il se réveille dans un endroit qu'il ne connaît pas, avec deux adultes qui seraient ses parents ! Pire encore : ils ne sait pas où se trouvent le professeur Angus, Tristan et Sarah !



Ce troisième tome est probablement celui que j'ai préféré tant le scénario est prenant ! Les évènements s'enchaînent et les cauchemars s'imbriquent, comme dans une sorte de Inception. Ça n'était pas évident à suivre : j'étais parfois perdue dans l'histoire !



Une intrigue plutôt bien réussie, on ne comprend pas tout ce qui se passe mais les choses deviennent plus claires au fur et à mesure de la lecture... C'était un tome bien ficelé, j'ai hâte de lire la suite !

Ayant vu que Frank Thilliez fait partie des scénaristes de cette bande dessinée, c'est avec beaucoup de curiosité que je me suis dirigée vers cette lecture.

La brigade des cauchemars compte un scientifique, son fils handicapé et son fils adoptif. Grâce à des machines sophistiquées, les deux jeunes se rendent dans les cauchemars des gens pour trouver la oeur ou l'anxiété qui en est à l'origine. Ainsi débarrassée de ses angoisses, la personne sujette aux cauchemars retrouve un sommeil paisible.



Dans cet épisode, c'est sur les cauchemars d'une ado de l'âge des deux garçons que se concentre l'intrigue.



Au final, si cette lecture n'a rien de désagréable, elle n'a rien de mémorable non plus.

Quand j'ai commencé cette série, je m'attendais à tout autre chose, et finalement je suis agréablement surprise par le tournant que prend l'histoire.



Dans ce tome-ci, nous allons faire la connaissance d'un nouveau personnage, Mélissandre, découverte par Sarah et Esteban, alors que Tristan s'inquiète de la disparition d'Alex et des évènements étranges près de la clinique...



Plus l'histoire avance, plus le mystère s'épaissit... Après avoir appris d'où vient Esteban, voilà qu'on en apprend plus sur son passé. C'était passionnant, un brin effrayant parce que les cauchemars deviennent de plus en plus sombres, et je me suis posé un tas de questions !



Encore une fois, une lecture riche en rebondissements que j'ai vraiment appréciée ! Il y a des révélations importantes au sujet d'Esteban et le contraste des couleurs pour les cauchemars - assez sombres - avec la vraie vie et ses couleurs plus chatoyantes est de plus en plus saisissant.

Canard est venu tenter de se reposer lors d'une retraite. Il a vu une annonce dans bronzage magazine. Mais au lieu de farniente sur la plage, il trouve la pluie et des exercices de méditation où chacun doit rester de longues minutes face à un mur.



Pour ne rien arranger, Jean ne supporte pas vraiment ses compagnons qu'il trouve trop bruyants...



Mais le maître commence à introduire des récits d'histoires des grands maîtres comme Bouddha. Ils vont au fur et à mesure accompagner le canard dans ses pensées jusqu'à le faire évoluer...



Une excellente bd pour tous les âges. Les dessins sont beaux et l'histoire instructive nous délivre des messages sur le lâcher prise mais surtout sur l'écoute des autres.



A partager !

Avis global des tomes 1 et 2 :

Pour le coup, je ne sais pas trop quoi en dire, d'où le fait que je n'ai rien écrit sur le premier opus... C'est rare que ça m'arrive !



Alors la brigade des cauchemars, c'est quoi ?

C'est un petit groupe de jeunes qui entrent dans le mauvais rêve d'une personne endormie afin de l'aider, et ainsi trouver la cause de ce fameux cauchemar. Il s'agit donc d'une bande-dessinée tirant sur l'imaginaire, habituellement totalement ma came : pourtant comme dit plus haut, pour l'instant, je ne sais pas trop quoi penser de cette série graphique. Je ne m'attendais pas à ça, peut-être à accrocher davantage ? Certainement.



Dans l'ensemble c'est plutôt sympa. Mais tout ne me plaît pas, à commencer par le graphisme, ce n'est pas trop mon truc. Je préfère quand c'est tendre, rond et doux, question de goût : ici, les illustrations tirent limite vers l'horrifique, entre guillemets. Avec des visages très tirés, et des dessins parfois effrayants il faut bien l'avouer. Ça lui donne, malgré tout, un charme particulier. Ça plaira à beaucoup, j'en suis persuadée !



L'histoire autour des terreurs nocturnes, de cette clinique, de tous ces secrets, me plaît globalement bien, même si au risque de me répéter, je n'ai pas forcément tout apprécié. Je ne saurais l'expliquer, c'est un peu flou dans ma tête...

À noter : ça me fait légèrement penser au livre « L'Arpenteuse de rêves » d'Estelle Faye mais aussi au film « Inception » de Christopher Nolan, qui est pourtant l'un de mes films préférés... Moi donc pas comprendre pourquoi je n'arrive pas à davantage accrocher à la « Brigade des cauchemars », dans ce cas-là ! ^^'



La fin de ce tome 2 nous apporte une sacrée révélation. Je lirai la suite puisque celle-ci est disponible à la médiathèque, néanmoins, sans en être particulièrement pressée.



Trigger Warning de ce tome 2 : accident de la route, mort

La suite des aventures de la brigade des cauchemars

Dans la même lignée que les opus précédents, on est toujours dans l’horreur et le surnaturel mais accessible pour les plus jeunes

Graphisme sympathique et scénario bien ficelé, ce quatrième chapitre nous dévoile le passé de Sarah et Esteban.

Un grand pas dans l’histoire de fond qui accentue mon engouement pour cette série

L’alchimie entre les deux auteurs marche à merveille, seul point négatif de cette jeune Bd:

Le auteurs vont moins vite a écrire que moi à lire 😁

Je pensais lire le dernier tome de la série mais il semblerait qu'il n'en soit rien.... l'aventure devrait se poursuivre encore un peu! Et quelle aventure!



Plusieurs "affaires" s'entremelent dans ce tome:

Cette fois nous apprenons le secret du cauchemard n°65 et il faudra une bonne stratégie pour éliminer le plus grand risque.

Esteban et Sarah approfondissent le secret de leur passé.

A mon sens les cauchemards se font de plus en plus sombres et violents. Une certaine noirceur s'installe, que les dessins et la colorisation rendent efficacement en opposant les épisodes de plein jour hyper lumineux.



La série est constante en qualité et le suspens est renforcé en dernière page avec un élément nouveau.

Ce qui est appréciable dans cette nouvelle série c’est que chaque titre est une histoire complète et enrichit le pitch principal de.exploration des cauchemars, les origines d'Esteban et les circonstances de la disparition d'Alice, l'épouse d'Albert et maman de Tristan.

Ce titre est la suite directe de l'opus initial et étoffe le contexte en donnant au passage des indices aux lecteurs et assoit le style, tant graphique que narratif. Fantastique et suspens sont garantient pour cette belle série.

Sur Midgard, l'hiver fait rage et les fiers vikings n'ont que les contes pour se divertir lors de ces longues soirées. Mais le vieux conteur du village ne connait qu'une seule et même histoire, le chef donne donc un défi à ses deux fils ainés après avoir décapité leur conteur de père : ils ont un an pour revenir avec de nouvelles histoires!



Ce premier tome lance donc une quête pour ces deux frères, qui vont très rapidement se diviser et se détester. Chacun sur un drakkar, ils vont faire la course pour obtenir des contes inédits à rapporter au village. En chemin ils vont rencontrer toute une galerie de personnages pittoresques : Almarik le Berserker qui a peur du sang, la belle Brynhild capitaine de l'Aslak pour qui ce n'est pas de tout repos de faire ses preuves, Roald le Borgne renommé capitaine du Markvart...

L'histoire est nettement à la légèreté et à l'humour. C'est donc, malgré le fond un peu commun, très divertissant.

Les dernières pages nous font penser que leur quête de contes ne va pas être si facile que ça.



Le dessin est nerveux et fin. Il colle bien à l'ambiance générale d'humour et de vikingnitude!