- Ne fais pas ça, ne fais pas celle qui m’dit adieu. Pas encore... est-ce que tu m’a compris. Écoute, tu va te sortir de là, tu vivras longtemps, et tu vas faire plein de bébés... et tu va les voir grandir, et tu mourras très vieille, une vieille dame, bien au chaud dans ton lit... Pas ici... pas cette nuit... pas comme ça, est-ce que tu m’as compris ? Gagner ce voyage est la meilleur chose qui me soit arrivé, il m’a mené à toi, et je lui suis reconnaissant pour ça. Tu dois me faire cet honneur, à présent promets moi, que tu vas survivre, que tu n’abandonneras jamais, jamais... même si ça a l’air sans espoir... promets le moi, maintenant... et ne romps jamais cette promesse.
- Je le promets.
- N’abandonne jamais.
- J’abandonnerais jamais.
Slalomant entre les colonnes immuables des faits historiques, il y a Jack et Rose. J'ai tissé leur roman d'amour entre la proue et la poupe, à travers tous les lieux et les événements intéressants qui s'y déroulent, pour nous permettre de saisir l'optimisme et la grandeur qui émanaient du vaisseau comme la plupart de ses passagers ne l'ont jamais perçus.
J'ai voulu faire un film qui rendrait vie à l'événement et l'humaniserait ; moins une fiction documentaire que la conscience de l'Histoire vivante. Je voulais placer le public à bord durant les dernières heures du navire, pour vivre la tragédie dans toute l'horrible fascination de sa grandeur.
Avec douze missions durant entre dix et douze heures sur le site de l'épave (plus six heures pour l'aller-retour), James Cameron a passé plus de temps sur le Titanic que ses passagers de l'époque.