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Citation de zenzibar


 Elle (Héra) gagne sa chambre, ouvrage d’Hephaestos, son fils, qui la munit d’une porte solide dont un verrou secret ajuste les montants : nul autre dieu ne l’ouvre.

Elle franchit le seuil et referme aussitôt la porte scintillante.

De son corps désirable, avec de l’ambroisie, elle efface d’abord toute malpropreté. Puis elle prend une huile agréable et divine, parfumée à son goût ; lorsque, dans le palais de Zeus au seuil de bronze, on agite cette huile, la senteur s’en répand au ciel et sur terre ; elle en oint son beau corps, puis, de ses propres mains, peigne sa chevelure.

De son front immortel bientôt pendent les tresses qui brillent d’un éclat magnifique et divin. Ensuite elle revêt une robe divine, ouvrage qu’Athéna fit et lustra pour elle, non sans l’agrémenter de mille broderies,et des agrafes d’or tiennent sur sa gorge.

D’une ceinture à cent franges elle se pare. Puis elle attache à ses oreilles bien percées des pendentifs à trois chatons, d’un fin travail, pleins de grâce et d’éclat.

D’un beau voile tout neuf, blanc comme le soleil, cette toute divine enfin couvre sa tête, et sous ses pieds brillants met de belles sandales.
Lorsque ainsi tout son corps a reçu sa parure, elle sort de sa chambre, elle appelle Aphrodite (...)

(Chant XIV p. 332 et 333)
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