Il suffit de gratter un peu pour entendre s’écouter, sous la discrétion soviétique, l’envie d’être écouté. Je me suis retrouvé là au moment où avait lieu le vingtième anniversaire de la chute du mur de Berlin. J’ai tendu l’oreille pour écouter les histoires et j’ai décidé de les dessiner. Je ne pouvais tout simplement pas les garder pour moi. Ce sont des histoires vraies de personnes rencontrées par hasard dans la rue à qui il a été donné de vivre à l’étroit dans l’étreinte du rideau de fer