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Critiques de Kalon (9)
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E-dylle, tome 1 : Parifornication

Je suis franchement déçu par mon premier manga érotique. On peut dire que cela ne casse pas des briques. L'histoire avait l'air intéressante au premier abord car elle touche un public de trentenaire. Un homme à qui tout réussi n'a toujours pas trouvé l'âme soeur. Pourtant, il semble avoir été amoureux dans son passé. Ses amis vont tout faire pour l'aidera retrouver la mystérieuse demoiselle de son coeur.



Toujours au premier abord, le dessin semble très appliqué. Cependant, j'ai pas trop apprécié ce trait graphique aux formes trop arrondies et avec parfois des problèmes de proportion au niveau de certains corps.



Le sous-titre est franchement ridicule: parifornication. Cela renvoie directement à une série américaine avec David Duchovny qui marche bien en ce moment dont le titre est légèrement différent.



Le mélange enquête et scène érotique ne fonctionne pas du tout. C'est trop vite amené. Il manque ce qui ferait le charme. Bref, les enchaînements ne sont pas des plus réussis. C'est une E-dylle en sens contraire.
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E-dylle, tome 1 : Parifornication

Florent est un jeune homme ambitieux. Après des études de commerce, il a fondé un site de rencontre qui fonctionne sur le web, E-Dylle. Si la réussite dans les affaires est brillante, côté cœur, c'est plutôt le désert. Ses meilleurs amis décident, à l'occasion de son anniversaire, de lui organiser une grande fête, en invitant toutes les ex de Florent, en espérant que parmi elles, il y a l'âme sœur pour ce dernier. Les amis sondent les invitées pour savoir laquelle est susceptible d'être l'heureuse élue mais aux dires des anciennes conquêtes de Florent, celui-ci n'est peut-être pas celui que ses amis pensent fréquenter. ...

Que dire : BOF ! Franchement, le scénario, je le trouve emmêlé. Nous sommes au présent puis plongeons dans le passé de Florent raconté par ses ex et revenons à la fête. Le personnage semble compliqué. Tour à tour sympa, puis vantard, ensuite cynique et de nouveau sympa et pour finir, prétentieux, il est indiscernable. Les scènes d'érotismes sont chargées, sans émoi. La qualité des dessins n'est pas constante. J'ai juste trouvé ce manga français, qui se lit dans le sens européen, brouillon, les personnages sans de vraies expressions qui traduisent leurs sentiments. Il est aussi difficile de différencier "Le" Florent quand il a quinze ans ou quand il en a trente. Bref, pour moi, ce manga ne marquera pas l'histoire de la bande dessinée. Ici, je vous présente la version numérique, je dois quand même admettre qu'elle est bien numérisée. La chute brutale de ce tome appelle une suite, apparemment, elle existerait mais elle semble introuvable tant en version papier que numérique. Est-ce que le deuxième épisode rachète le premier ? C'est tout ce que je lui souhaite et s'il est publié en version numérique, si je me sens bien disposer et pour compléter cette critique, peut-être que je le téléchargerai.

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Versus Fighting Story, tome 1

Ce n’est pas trop mal, inégal sur la durée, et pas suffisant pour avoir envie de vraiment continuer, investir dedans en tout cas.

Le graphisme est moyen, selon les pages, mais à un moment donné on ne reconnaissait plus vraiment Max Volta par rapport au départ.

Le thème de l’esport est original, change. Il y a des bonus personnages en cours, et à la fin (mais que je n’avais plus envie de lire). Cela rappellera peut être des souvenirs aux gens qui jouent aux jeux vidéos et à des jeux de combat comme Street Fighter et autres.

Il y a quelques idées (combat, stratégie, observation …), mais c’est de moins en moins accessible au fil des pages si vous ne connaissez pas tous les termes techniques. Ce n’est pas vraiment accrochant.

Ca donne une autre dimension, et même plus compliquée, que si vous jouez dans votre salon, dans les salles d’arcanes, ici il y a des combats, de l’argent en jeu, …

Max Volta a un comportement pas très pro, surtout en pleine compétition.

Le graphisme est par moment désagréable avec des visages totalement déformés.

Il y a du potentiel, mais pas assez pour avoir vraiment envie de continuer.
Lien : https://lesvoyagesdely.wordp..
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Versus Fighting Story, tome 1

Un manga qui permet de découvrir le domaine de l'Esport. Il m'a moyennement plu mais cet avis est subjectif car ce titre ne fait pas partie du type de manga que je lis habituellement.

Cependant, je pense qu'il peut davantage plaire aux lecteurs qui sont intéressés par le milieu de l'Esport afin de découvrir l'envers des compétitions entre joueurs.

De plus, l'histoire est notamment complétée par des informations à propos du chara design du manga.
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Versus Fighting Story, tome 2

* Cette critique concerne les tomes 1 et 2 *



Avant d’entrer dans le vif du sujet, resituons l’œuvre. Il s’agit d’un manga français de Izu, Kalon et Madd, trois artistes que je ne connaissais absolument pas, qui se déroule dans le milieu de l’esport, en particulier autour de la licence Street Fighter. Si vous ne connaissez pas le terme d’ « esport », il s’agit tout simplement du jeu vidéo en tant que discipline sportive professionnelle, et donc, lucrative. Or, mon rapport à l’esport est très simple : je ne m’y intéresse absolument pas, car le sport professionnel dans sa globalité de m’intéresse pas. Cependant, j’éprouve une certaine fascination pour ses acteurs, qui se dédient totalement à un jeu afin d’en être des experts. J’ai regardé quelques vidéos de matchs pro sur Super Smash Bros, et c’est impressionnant de voir à quel point on dirait qu’ils ne jouent pas au même jeu que moi, simple noob. Et non seulement l’esport ne m’intéresse pas, mais les jeux compétitifs qui deviennent des disciplines à part entière ne m’intéressent pas davantage. En effet, je suis plutôt un joueur de jeux solos et narratifs. Je pense que les seuls jeux auxquels je joue qui donnent lieu à des compétitions sont Mario Kart, Super Smash Bros et Splatoon. La dernière fois que j’ai touché à un Tekken, Soulcalibur ou Street Fighter doit remonter à plus de 10 ans.



Tout ça pour dire que je ne baigne vraiment pas dans ce milieu, dont je n’ai pas les codes. Et si j’ai pris le temps de le préciser, c’est tout simplement pour mettre en avant une des premières grosses qualités de ce manga : il semble faire preuve d’une véritable érudition sur le sujet (même si je ne suis pas bien placé pour en juger) mais réussi à rester clair afin que les néophytes puissent comprendre ce qui se passe, et y prennent plaisir. À ce titre, il est intéressant de voir que les préfaces sont signées de noms importants et connus du domaine, au point où même moi j’en connais certains (je pense à Kayane de Game One et Ken Bogard de jeuxvideo.com). Et les volumes s’achèvent avec des explications concernant les mécaniques de jeu de Street Fighter V, un lexique, et des interviews d’esportifs. Tout ceci permettant de se dire que les auteurs connaissent leur sujet et le traitent avec un réel sérieux.



Un autre point qui m’a particulièrement plu vient de l’osmose que les auteurs ont réussi à créer entre le fond et la forme. J’entends par là qu’ils ont fait un shonen sportif à tendance nekketsuesque ancré dans la culture française tout en rappelant l’importance de la culture japonaise qui est le berceau de Street Fighter et du manga, créant une mise en abîme vraiment intéressante (oui, cette phrase est longue, mais c’est pour mettre en valeur la richesse thématique du titre). Le fait de choisir le genre sportif est logique compte tenu de la thématique abordée, et se focaliser sur Street Fighter permet d’être vraiment dans le genre nekketsu avec des combats (avec je pense des images directement extraites du jeu), toujours commentés par les personnages (ce qui fait que même moi je comprenais ce qui se passait), dans lesquels les coups spéciaux et les stratégies, fruit des entrainements des joueurs, sont décisifs. Ainsi, les ingrédients du nekketsu sont tous présents à travers le jeu. Précisons d’ailleurs au passage que les auteurs ont fait appel à des joueurs chevronnés (pros ?) afin de reproduire les combats mis en scène dans le manga, encore une fois, afin d’obtenir le plus d’authenticité possible.



Et comme je l’ai dit, le fait qu’il s’agisse d’un manga français a vraiment son importance car les personnages principaux sont français et vivent en France, et l’objectif d’Eric Volta, propriétaire d’une équipe d’esport est de battre les japonais à leur propre jeu. Ce point me semble être une mise en abîme du fait que des français créent un manga, un genre de BD typiquement japonais. Cependant, je pense que les auteurs ne se voient pas comme Eric Volta, qui fait d’ailleurs figure d’antagoniste puisqu’il vire son neveu de son équipe en début d’histoire, et qu’il semble être attiré par le profit et un brin magouilleur sur les bords.



Et puisqu’on en est à parler des personnages, un petit mot les concernant. On se retrouve encore une fois dans les codes du shonen avec déjà pas mal de personnages importants mis en avant, tous très hauts en couleur, en particulier concernant ceux de la team Arkadia (l’équipe d’esport fondée par Eric Volta). Chaque personnage a un style de jeu et un look particulier, parfois assez extravagant, je pense notamment au personnage de JCL, qui cherche à entrer en osmose parfaite avec son personnage, Guile, en prenant comme modèle Jean-Claude Van Damme, qui a incarné ce fameux Guile dans l’adaptation cinéma de Street Fighter (un nanard de haute volée qui continue de rapporter une fortune à Capcom par ailleurs, tout comme la saga ciné Resident Evil). De plus, le fait que l’esport fonctionne par équipe permet de réunir des personnages secondaires autour de nos héros exactement de la même façon que dans n’importe quel nekketsu classique, autour d’un même objectif. Encore une fois, le travail sur l’adéquation entre le fond et la forme est vraiment de qualité !



Un autre élément thématique très intéressant qui m’a particulièrement plu est celui de la transmission. Car la passion du jeu de combat est dans ce manga une question de famille, que ce soit avec Max Volta, neveu d’Eric Volta, ou avec le deuxième personnage principal, Ines, fille du joueur légendaire TKO. Chacun représente une façon de transmettre sa passion pour la discipline, mais élargit même la thématique vers quelque chose de plus global concernant la filiation et ce qu’on transmet à nos enfants, et ça forcément, ça me parle d’autant plus que c’est très réussi ici !



Enfin, un petit mot sur l’esthétique globale du titre. Madd est le storyboardeur du manga et c’est sans doute à lui qu’on doit une partie du dynamisme de la mise en scène qui fonctionne parfaitement. Mais c’est surtout les illustrations de Kalon qui sont excellentes. Son travail de character design est très inspiré (le look des personnages étant décortiqué entre chaque chapitre) et donne à chacun un caractère propre. Et le travail sur les décors est également d’excellente facture. Il me semble qu’elle retouche des photos pour les décors, ce qui donne un côté très stylisé à l’ensemble, dans lequel les personnages s’intègrent parfaitement. Personnellement, j’aime vraiment beaucoup ce style, très dynamique qui met parfaitement en valeur la thématique du manga.



En résumé, Versus Fighting Story est vraiment une excellente surprise pour moi qui ne connait pas très bien le global manga, et encore moins l’esport. Ce que je retiens le plus, c’est la qualité d’écriture qui permet de créer une véritable osmose entre le fond et la forme, entre le genre abordé et les thématiques qui s’y intègrent. Tout ceci en restant abordable même pour un néophyte tel que moi. Une véritable réussite donc, qui selon moi a tous les atouts pour plaire à un large public et pas seulement aux fans de la discipline.
Lien : https://apprentiotaku.wordpr..
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Versus Fighting Story, tome 1

Raconter l’histoire de joueurs de « Street Fighter » tout en respectant les codes de mangas de football ou de basket, c’est le pari réussi du trio français Izu, Kalon et Mado.
Lien : http://www.lemonde.fr/les-en..
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Versus Fighting Story, tome 1

La plus grande force de la série -et paradoxalement aussi sa plus grande limite- réside dans la précision des références et du lexique utilisé. Les connaisseurs de l’Esport retrouveront toutes leurs marques sans problème et l’univers dépeint leur semblera alors très familier car fidèle en tous points à la réalité, et riche de nombreux clins d’œil.
Lien : https://www.actuabd.com/Vers..
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Versus Fighting Story, tome 1

J'ai bien aimé la lecture de ce manga mais le fait qu'il y ai beaucoup de vocabulaire en rapport avec Street Fighter m'a rendu la lecture assez compliquée.

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Versus Fighting Story, tome 1

Je pense que c'est un très bon manga pour les aficionados de street fighter.

Si tel n'est pas le cas, difficile de rentrer et d'apprécier l'histoire.

Je suis un peu passé à côté du fait que je ne suis pas un grand connaisseur du jeu du coup je ne connaissais pas la plupart des termes utilisés.
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