Ce conflit, il m'a semblé que seuls les Irlandais pouvaient vraiment le comprendre, le résoudre et s'en débarrasser un jour, le jetant dans un caniveau où j'avais laissé glisser ma carapace infantile. J'ai enfoui tout ça, au plus profond. Mais pas là où il fait froid et où l'on congèle pour l'éternité les pensées inutiles ou dérangeantes. Au contraire, là où ça continue de bouillir, lave incandescente qu'un cerveau peut recracher un jour, comme un volcan faussement endormi, désireux de rappeler que la terre qui nous nourrit et nous voit grandir, c'est d'abord lui qui l'a faite.
Kris, postface