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Citation de Partemps


 L'Infini
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[8] Texte publié en 2006 par les Presses Universitaires de France dans le volume des Monographies et Débats de psychanalyse, « Interdit et tabou », sous la direction de Claude Janin, avec un comité de rédaction composé de M.C. Durieux, F. Nayrou et H. Parat. Je remercie les PUF de m’avoir donné l’autorisation de cette reprise.

[9] Freud S. (1918), « Le tabou de la virginité. Contributions à la psychologie de la vie amoureuse, La vie sexuelle, PUF, 1970.

[10] Schaeffer J. (2005), « Le fil rouge du sang de la femme », « Le sang des femmes », Champ psychosomatique, Médecine, Psychanalyse, Anthropologie, n" 40, Le Bouscat, Éd. L’Esprit du temps.

[11] Sollers Ph. (1981), « La sangsure ", Théorie des exceptions, Folio Gallimard.

[12] Freud S. (932), « La féminité », Nouvelles conférences d’introduction à la psychanalyse, Paris, Gallimard, Connaissance de l’inconscient, 1984.

[13] Freud S. (1922), La tête de Méduse », Résultats, idées, problèmes, II, Paris, PUF, 1985.

[14] Bonnet G. (2001), La violence du voir, Paris, PUE

[15] Quignard P. (1994), Le sexe et l’effroi, Paris, Gallimard.

[16] Un tableau d’André Masson le recouvrait, chez Jacques Lacan.

[17] soulignement pileface

[18] Freud S. (1929), Malaise dans la civilisation, Paris, PUF, 1971

[19] Schneider M. (2004), Le paradigme féminin, Paris, Aubier Psychanalyse, Flammarion.

[20] Tetsuji Takechi.

[21] Parat H. (1999), L’érotique maternelle, Psychanalyse de l’allaitement, Paris, Dunod.

[22] Éliade M., Initiation, rites, sociétés secrètes, Paris, Folio essais, Gallimard, 1992.

[23] Freud S. (1913), « Le motif du choix des coffrets », L’inquiétante étrangeté. et autres essais,Paris, NRF, Gallimard, 1985.

[24] Atlan H. (2005), L’utérus artificiel, Paris, Le Seuil.

[25] Boniface C. (1977), Revue Sorcières, n° 9, Le sang.

[26] Godfrind J. (1994), « Le pacte noir », Revue Française de Psychanalyse, Filiations féminines, tome LVIII, n° 1

[27] Jelinek E. (1983), La pianiste, Reinbeck, Rowolt Verlag, éd. fr. Nîmes, Éd. Jacqueline Chambon.

[28] Bonnet G. op. cit., RabainJ.F. (1990), « Lasthénie de Ferjol ou l’objet fantôme », Revue Française de Psychanalyse, La déliaison psychosomatique, tome UV, n° 3

[29] Wilgowicz P. (1991),Le vampirisme. De la dame blanche au Golem, Césura Lyon Éditions.

[30] Mc Dougall J. (1989), Théâtres du corps, Paris, NRF, Gallimard.

[31] Bourguignon A. (1977), « Situation du vampirisme et de l’auto-vampirisme », Annales de Psychiatrie, . Le sang « prendrait rang parmi les soustractions de substances corporelles que la culture et la magie des doubles ont depuis longtemps organisées et ritualisées pour marquer la séparation des corps : prépuce, clitoris, placenta, cordon ombilical enterré dans la nature, phanère, émission de sperme » [[RabainJ.F., op. cit.

[32] Green A. « La mère morte », Narcissisme de vie, narcissisme de mort, Paris, Éditions de Minuit, 1983.

[33] Rabain J.F., op. cit .

[34] Pons A.M. (2000), « Femme, enfant malade et douze fois impure ", Revue Française de Psychanalyse, L’Idéal transmis, t. LXIV, n° 5.

[35] Mallet-Joris F. (1968), Trois âges de la nuit, histoires de sorcellerie, Paris, Grasset.

[36] Andreas-Salomé L. (1915),« "Anal" et "Sexuel" »,L’amour du narcissisme, Paris, Gallimard, NRF, 1980. Freud S. (1917), "Sur les transpositions des pulsions, plus particulièrement dans l’érotisme anal", La vie sexuelle, PUF, 1970.
Schaeffer J. « Le locataire », Le refus du féminin (La sphinge et son âme en peine), 1997, 4e éd. 2003, Coll. Épîtres, Paris, PUF, et 2008, coll. Quadrige.

[37] Magazine Elle, 19 sept. 2005, Élisabeth Weissman.

[38] Freud S. (1912), « Sur le plus général des rabaissements de la vie amoureuse ». Contributions à la psychologie de la vie amoureuse, La vie sexuelle, Paris, PUF, 1970.

[39] Schneider M., op. cit.

[40] Bettelheim B. (1954), Les blessures symboliques, Paris, Gallimard.

[41] Cités pat A. Corbin dans L’amour et la sexualité. Les collections de l’Histoire n° 5.

[42] Héritier F. (1996), Masculin/Féminin. La pensée de la différence. Paris, Odile Jacob.

[43] Freud S. (1913), « La disposition à la névrose obsessionnelle », Névrose, psychose et perversion, Paris, PUF,1973.

[44] Green A. La mère morte, op. cit.

[45] Cournut-Janin M. (1998), Féminin et féminité, Paris, PUE

[46] Schaeffer J. (2004), « Fin du maternel, enfin le féminin ? », La ménopause (regards croisés entre gynécologues et psychanalystes), dir, P. Bélot-Fourcade, D. Winaver, Ramonville-Saint-Agne, édit. Érès, « Point Hors Ligne ", 2004.

À la différence du maternel, lequel est périodique et temporel, le féminin érotique, de jouissance, est marqué par l’intemporalité de la pulsion sexuelle, par sa poussée constante. Le maternel est soumis à une horloge, le féminin est une poussée sans fin.

Les règles participent de la confusion corporelle entre le féminin érotique et le maternel : enfants, pénis et sang « passent » par le même lieu, le vagin. Mais bien des femmes n’ont pas besoin d’être « saignantes » pour se sentir « femmes ». On a l’âge de sa libido, pas de ses règles !

L’ambiguïté du tabou des règles peut servir de champ innocent à la transgression incestueuse d’un père. Une patiente juive raconte : son père partageait son lit pendant la période d’impureté des règles de sa mère. Une autre patiente évoque : son père divorcé la prenait dans son lit, du fait de ses douleurs menstruelles, et lui mettait la main sur le ventre, disant « c’est ce que je faisais à ta mère quand elle avait mal au ventre ».

ENTRE CLOACAL ET MATRICIEL

Entre la maman et la putain, une figure de femme est toujours oubliée, refoulée ou réprimée : la femme érotique, la femme sexuelle. Entre le cloacal, qui peut être relayé par l’anal, le contrôle sur le sexe féminin, et le matriciel qui peut faire l’objet d’une idéalisation, le sexe érotique de la femme reste le lieu le plus tabou.

On connaît le sort fait dans de nombreuses contrées du monde, de nos jours encore, à l’érotique des femmes par l’excision et l’infibulation.

Si l’hystérie a, de tout temps, défié la médecine et l’ordre social, c’est parce qu’elle touche au sexuel, à ce qui est le plus difficile à reconnaître : la différence des sexes, à ce qui est le plus difficile à admettre : l’ouverture du sexe féminin et la jouissance féminine. C’est le lieu de la poussée constante érotique, des grandes quantités libidinales, donc des angoisses de féminin. Le « rouge » n’est plus alors celui du sang des règles, mais symbolise la violence du sexuel et plus particulièrement du sexuel féminin [[Schaeffer J., « Le rubis a horreur du rouge », in Le refus du féminin, op. cit.
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