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Citation de gill


gill
24 février 2014
Le living-room ou hall d'une villa dans le midi. Cette grande pièce donne sur le jardin. Dans le fond, on aperçoit l'Esterel, au loin, et la mer.
Cette pièce est meublée avec le goût et le confort anglais tout en gardant son pittoresque provençal.
Au lever du rideau, la scène est vide.
Après quelques instants, Geoffrey Caroll descend l'escalier en courant, traverse la scène et disparaît dans le studio. Il tient un rouleau de toile sous son bras.
Caroll est un bel homme, entre trente-cinq et quarante ans.
Sans être vraiment beau, il a une figure agréable, mobile et ardente même au repos et il a un charmant sourire dont il sait se servir sur commande.
Il est habillé avec négligence d'un vieux pantalon de flanelle grise et d'une chemise de tennis dont il semble s'être servi comme chiffon pour ses pinceaux, si l'on en juge par les nombreuses tâches de peinture qui la maculent.
Sonnerie.
Un court silence après que la porte du studio s'est refermée derrière Geoffrey Carroll puis une sonnette se fait entendre. C'est une vieille sonnette à ressort qui chevrote longuement.
Clémence, une bonne à tout faire, provençale, entre à gauche venant de la salle à manger (porte qui se trouve à gauche près de la cheminée).
Elle va dans le vestibule et on entend qu'elle ouvre la porte.
Une voix masculine la questionne....
(lever de rideau de la pièce extraite de "La Petite Illustration" n° 444 parue le 10 septembre 1938)
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