Dans le monde profane, il s’agit de ramener l’inconnu sur le plan du connu, et de pouvoir expliquer l’imprévisible par l’habituel. Le sacré, au contraire, donne lieu à des manifestations brutales et renvoie à une « violence élémentaire » dont le sacrifice, la mort donnée en spectacle fournit l’exemple probant. Or, la société moderne, en tant que qu’elle obéit à un vaste processus de rationalisation, tend à exclure le sacré, à le tenir à distance au profit d’une profanation intégrale de l’existence – un monde qui refoule cela même qu’il est profane. Or le fascisme, à travers son exaltation d’un la violence et son culte de la personnalité, représente un retour du refoulé.