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Citation de AuroraeLibri


Pour subsister, les chrétiens doivent s’organiser. D’abord sanctuaire de la tradition de Pierre, l’épiscopat de Rome mettra des siècles à s’imposer comme le garant « naturel » de l’orthodoxie et de l’unité chrétienne. Une évolution qui ne se fera pas sans heurts.

«Saint Pierre, de Bethsaïde en Galilée, prince des apôtres, reçut de Jésus Christ le pouvoir pontifical suprême à transmettre à ses successeurs », indique l’Annuaire pontifical. Si l’on en croit la tradition catholique, Pierre serait donc le premier des 265 papes qui se sont succédé à Rome jusqu’à nos jours. Rome, ultime étape des pérégrinations missionnaires de Pierre, où il aurait été crucifié sous le règne de Néron, dans les années 60.
La réalité est plus complexe. Celui que Jésus a choisi pour ancrer les fondations de son Église (Matthieu 16, 18) n’a en effet jamais reçu, de son vivant, le titre de « pape ». Ce terme - hérité du grec pappas, « père » - est un diminutif à connotation affectueuse dont l’usage n’apparaît qu’à partir du IIIe siècle dans l’Église. Et à cette époque, il n’est nullement réservé au seul chef des chrétiens de Rome : les évêques de Carthage ou d’Alexandrie, pour ne citer qu’eux, en sont gratifiés pendant toute l’Antiquité. Le concept de monarchie pontificale est le fruit d’une très lente évolution, qui n’arrivera à maturité qu’au Moyen-Âge.
Pour l’heure, à la fin du Ier siècle, l’Église en est à ses premiers balbutiements. Elle vit dans l’illégalité, les croyants en Jésus faisant l’objet de persécutions fréquentes jusqu’à la conversion de l’empereur Constantin en 313. Mais ils ont bien conscience que, pour subsister, il est indispensable de structurer leur mouvement.

Pour subsister, les chrétiens doivent s’organiser. D’abord sanctuaire de la tradition de Pierre, l’épiscopat de Rome mettra des siècles à s’imposer comme le garant « naturel » de l’orthodoxie et de l’unité chrétienne. Une évolution qui ne se fera pas sans heurts.

«Saint Pierre, de Bethsaïde en Galilée, prince des apôtres, reçut de Jésus Christ le pouvoir pontifical suprême à transmettre à ses successeurs », indique l’Annuaire pontifical. Si l’on en croit la tradition catholique, Pierre serait donc le premier des 265 papes qui se sont succédé à Rome jusqu’à nos jours. Rome, ultime étape des pérégrinations missionnaires de Pierre, où il aurait été crucifié sous le règne de Néron, dans les années 60.
La réalité est plus complexe. Celui que Jésus a choisi pour ancrer les fondations de son Église (Matthieu 16, 18) n’a en effet jamais reçu, de son vivant, le titre de « pape ». Ce terme - hérité du grec pappas, « père » - est un diminutif à connotation affectueuse dont l’usage n’apparaît qu’à partir du IIIe siècle dans l’Église. Et à cette époque, il n’est nullement réservé au seul chef des chrétiens de Rome : les évêques de Carthage ou d’Alexandrie, pour ne citer qu’eux, en sont gratifiés pendant toute l’Antiquité. Le concept de monarchie pontificale est le fruit d’une très lente évolution, qui n’arrivera à maturité qu’au Moyen-Âge.
Pour l’heure, à la fin du Ier siècle, l’Église en est à ses premiers balbutiements. Elle vit dans l’illégalité, les croyants en Jésus faisant l’objet de persécutions fréquentes jusqu’à la conversion de l’empereur Constantin en 313. Mais ils ont bien conscience que, pour subsister, il est indispensable de structurer leur mouvement.

Aux origines de la papauté
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