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Citation de AuroraeLibri


Le meilleur ennemi Voltaire
En 1744, il fait la rencontre de son meilleur ennemi des Lumières, Voltaire, qui le traite « de Judas de la troupe sacrée », car il refuse d’encenser la culture. C’est l’auteur du Candide qui, sous couvert d’anonymat, révélera au public l’abandon par Rousseau des cinq enfants qu’il eut avec sa lingère, Thérèse Levasseur.
Un jour de 1749, allant rendre visite à son ami Diderot, prisonnier au donjon de Vincennes, Rousseau a l’idée de répondre au concours de l’Académie de Dijon. Soutenant que les « progrès » de la civilisation dénaturent l’homme, son Discours sur les sciences et les arts remporte le prix et lui ouvre les portes de la cour. Celui pour qui écrire le met « au supplice » compose coup sur coup le Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes (1755), la Lettre à d’Alembert sur les spectacles (1758), Julie ou la nouvelle Héloïse (1761), et Du contrat social (1762).
Condamné pour ses idées religieuses, Émile ou de l’éducation (1762) est brûlé, son auteur doit faire l’objet d’une arrestation. Devenu ennemi public, il s’enfuit en Suisse, désireux de redevenir citoyen genevois, titre perdu par sa conversion au catholicisme. Expulsé de Genève, il s’exile en Angleterre auprès de David Hume. « Personne n’a jamais retenu l’attention autant que Rousseau. Voltaire et n’importe qui d’autre sont tout à fait éclipsés par lui », témoigne le philosophe anglais, dans une lettre du 28 décembre 1765. Huit ans durant, Jean-Jacques Rousseau mène pourtant une vie errante, rédigeant divers écrits, dont les Lettres de la montagne (1764), réponse à ses détracteurs.

PHILOSOPHIE
3 clés pour comprendre Jean-Jacques Rousseau
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