Dans la première moitié du XIX siècle, toute œuvre ayant une visée publique : représentation théâtrale, lecture publique ou publication est soumise à la censure. D’abord tolérante, elle se durcit sous Nicolas 1. Quasiment tout service administratif pouvait exercer un contrôle sur les écrits destinés à la publication (autorité militaire, Eglise, universités, Chancellerie impériale).