L’ambiance grimpa d’un ton lorsqu’elle se banda les yeux avec, avant d’ôter son t-shirt.
En maître des lieux, le Breton la fit tournoyer comme une toupie sur le parquet branlant. Une bougie s’éteignit dans le courant d’air créé par son petit cul potelé. Malgré moi, je ne détournais pas les yeux, captivée de façon inexpliquée par ce jeu stupide. Je n’avais pas bu autant que les mecs, loin de là, mais quand je les vis faire cercle autour de Poppy, je ne pus m’empêcher de regarder. Titubant sur ses jambes, la jeune fille mit quelques secondes à retrouver son équilibre. Je la vis ensuite tâtonner dans l’obscurité, ses bras tendus devant elle. De la sueur coulait sur ses seins à cause de la chaleur moite qui régnait dans la pièce sans climatisation. Les hommes tiraient sur leur cigarette pour lorgner ses mamelons en train de durcir sous l’excitation du jeu. Poppy y mettait tout son cœur, visiblement heureuse d’animer la soirée. Ce ne devait pas être la première fois car, lorsqu’elle toucha la braguette du premier homme en face d’elle, elle sourit de toutes ses dents blanches avec un plaisir de gamine.
— Qui est-ce ? lui demanda le Breton, en monsieur Loyal ravi d’exhiber sa perle noire.
Plissant son petit nez pour réfléchir, Poppy promena ses doigts sur la bosse qui déformait le jean du vahaza. Elle avait des doigts de poupée, fins et courts. Elle assura sa prise sur l’érection, ce qui provoqua des murmures approbateurs autour d’elle. De la terrasse, retenant mon souffle, je crus bien qu’elle allait défaire la braguette, mais cela ne devait pas faire partie des règles de ce jeu. À moins que ma présence n’ait changé la donne. Poppy pressa ses doigts autour de la bite moulée par le jean, puis un sourire éclaira sa figure.
— Norbert ! dit-elle d’une voix guillerette.
J'aurais pu choisir la voie de la sagesse. J'ai fait tout sauf ça. Je me sentais irrésistiblement attiré par Jeannine. Son prénom, très vieille France, ne rendait absolument pas hommage à ce qu'elle était : une bombe sensuelle dont j'avais envie.
Un mur, l'anonymat total, le fait de ne pas savoir à qui était la queue, tout ça rendait la situation vraiment excitante.
À présent qu'on maîtrisait bien la chose, on a pu s'amuser à se pisser dessus dans la journée. Le tout, c'était de mettre un vêtement qui ne révélait rien : une robe longue par exemple.
J’ai écarté les jambes, me suis cambrée pour mieux me voir. Mes petites lèvres roses étaient fines comme de la dentelle.