Puis, vient le moment du vol où l'on considère la terre des hommes vue du ciel, rassurante avec ses champs bien découpés et ses forêts géométriques et ses villages. C'est un moment de ravissement, où le pilote communie avec les éléments, sinon d'extase, en tous cas de sérénité. A trois mille mètres, il gagne le calme, la terre si loin se fige immobile, il ne se meut plus que dans le temps (p69). L'évasion de Jacques Bernis, 1926, Antoine de Saint-Exupéry.