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Critiques de Looky (87)
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Aléa Drumman, tome 1 : L'héritage de Barbe Noire

Club N°53 : BD non sélectionnée

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Même en mêlant du fantastique à la piraterie, cette BD a un intérêt limité.



Pourquoi faire systématiquement des suites indigestes à une série close ?



Wild57

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Hercule, tome 1 : Le sang de Némée

Ce tome 1, intitulé "Le Sang de Némée", démarre pied au plancher : nous découvrons un antihéros blasé de sa propre légende bâtie dans une sale guerre de l’ombre dont il a été le champion… qui se retrouvé envoûté pour tuer les siens contre son gré et être de nouveau l’esclave des Olympiens. Pour expier l’Oracle l’envoie chez Eurysthée sur la planète Argolide, qui sous les ordres d’Héra l’envoie lui-même sur la planète Némée mettre fin aux mystérieux massacres qui y sont perpétrés… En suivant les mêmes indices le super bidasse et la police parviennent aux mêmes conclusions, mais notre antihéros à la force surhumaine est le seul à pouvoir affronter le fauve mécanique au blindage invulnérable et son maître extraterrestre prêt à tout pour SPOILER…





Le projet d’adapter la mythologie grecque à la Science-Fiction est super kiffant, et après "Ulysse 31" et "Les Chroniques de l’Antiquité Galactique", c’est Jean-David Morvan adepte de la SF en bande dessinée à laquelle il a offert la saga "Sillage" s’attaque ici aux douze travaux d’Hercule ! Autant aller à l’essentiel, les dessinateurs Looky et Olivier Thill nous offrent un space peplum de toute beauté (ce qui interroge sur la formation des dessinateurs quand des autodidactes arrivent à un tel niveau de qualité alors que leurs collègues diplômés y parviennent peu souvent, voire jamais pour certains qui livrent régulièrement des prestations bien moyennes). L’univers mélange space opera, cyberpunk et dysptopie donc se retrouve entre "Warhammer 40000" et "La Caste des Métabarons", entre les séries "2000 A.D." et les séries "Métal Hurlant", et rien que pour cela la série vaut la peine qu’on s’y attarde… Les Axiomatikos qui disposent du monopole des technologies de pointes dirigent d’une main de fer une humanité qui a largement colonisé les étoiles. Pour les bidasses ou les superbidasses, le voyage vers le mur galactique qui marque la séparation entre l’espace connu et l’espace inconnu est un aller simple car ils n’en reviendront jamais pour que personne ne sache qu’en fait l’humanité est en guerre totale avec les 2500 espèces aliens recensées (on reprend ici une thématiques de la SF moderne : si l’humanité rencontre une civilisation extraterrestre, ou elle l’exploitera ou elle craindra d’elle exploiter par elle… ne remercions IRL ces saloperie de mentalités colonialistes et impérialistes). Mais les Axiomatikos craignent-ils davantage la déstabilisation du modèle capitaliste qui soutient l’économie de guerre, ou qu’on apprenne qu’ils ont recouru à tellement d’hybridation avec des gènes aliens pour allonger leur santé et leur longévité qu’ils ne sont plus vraiment humains ?

Et cet univers sombre et désespéré qui ne connaît que la dictature et la guerre, nous le découvrons en suivant les aventures d’un antihéros maudit, bâtard d’un axiomatikos et d’une sklave, célèbre pour tous les exploits qu’il a déjà accomplis… Pour ne rien gâcher, il ressemble pas mal au Sven Tveskoeg du "Cycle des Aux’" de David Gunn alias Jon Courtenay Grimwood, du coup quand on lit les dialogues qui alterne classe, basdassité et coolitude on a l’impression d’entendre Vin Diesel ! ^^



Malheureusement la narration trop rapide n’est pas complètement aboutie, or plus le projet est ambitieux et plus les imperfections sont dommageables : c’est avare d’explications, du coup on se retrouve avec un univers dystopique fascinant mais qui se dévoile trop peu, des personnages badass et grimdark qui se dévoilent trop, et une intrigue complexe qui se dévoile trop peu… Pourquoi Héra manipule-t-elle Hercule ? Pour le tuer, pour l’humilier, pour réaliser ses objectifs à travers lui ou pour toucher quelqu’un d’autre à travers lui… Zeus et Athéna restent dans le flou, et Iolaus et Ulysse ne sont guère plus loquaces…

Les transitions entre les albums et les travaux sont également abrupts, du coup j’ai la curieuse impression de survoler l’ensemble, voire qu’il manque des trucs même si je devine que les révélations viendront ultérieurement (puisqu’à chaque étape Héra fait avancer ses plans, et qu’à chaque étape Hercule récolte des informations qui permettront d’échapper à sa malédiction). Je crains finalement qu’on touche du doigt les limitations du sacro-saint modèle franco-belge : le format 48 pages est désormais beaucoup trop étriqué pour les récits qui sont développés, et là on sent carrément qu’avec au moins 60 pages par album pour fignoler l’univers, les personnages et l’histoire on tiendrait un hit à coup sûr !
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Blanche-Neige

Une fois n’est pas coutume, c’est moi qui ait pourvu ma chère et tendre de livres de fantasy (Noël et les anniversaires ont du bon !) et ce one-shot sur Blanche-Neige faisait partie du lot.



Cette publication est un produit tout droit sorti de chez Ankama, qui s’affirme comme une maison d’éditions d’un intérêt certain, car les éditeurs font ici un beau travail : la couverture fait quand même bien envie… D’ailleurs, du point de vue graphique, je reconnais le talent certain et les capacités du dessinateur Looky, mais je mets en revanche en doute sa constance, car trop de cases alternent le très bon et le très mauvais : rien n’est plus navrant, après une magnifique planche, d’enchaîner avec une de très piètre qualité, d’autant plus quand les genres mis en valeur par celles-ci semblent d’un coup totalement différents.

Parlons-en, justement, de cette manie prise inlassablement d’entrecouper chaque début de scène épique par un petit gag visuel, une planche humoristique. Je ne suis pas contre le principe, mais au vu du résultat, mieux aurait fallu pousser l’action jusqu’au bout : une bande dessinée sur une Blanche-Neige guerrière dans un monde guerrier avec des thématiques guerrières demande une dose d’épique au-delà du principe de base ! De l’épique, que diable !

L’histoire qui nous est servie ici est, au fond, très classique et elle arrive dans un contexte de fort renouvellement de cette fable (au point de pomper cette histoire jusqu’à la moelle : deux films et une série en 2012 la mettent en valeur, rien que ça !). Certains usages de ce fameux conte à la teinte fantasy sont un peu novateurs, mais nous aurions pu espérer qu’ils soient plus développés : le Chasseur notamment, au look tout droit sorti de la franchise Assassin’s Creed, avec un peu de camouflage floral en plus (l’ensemble de son apparence ne m’a pas déplu du tout, bien au contraire), mais également une intéressante mise en lumière du monde des Nains. Rien d’énorme en tout cas, pour résumer : l’ensemble est intéressant, mais trop peu développé pour être passionnant au plus haut point.

À la fin, cette édition ne nous offre pas moins d’une douzaine de planches faites par différents dessinateurs dans le but avoué de se faire plaisir en variant les clins d’œil au personnage de Blanche-Neige. La naïveté et la sensualité croisent le macabre et le guerrier quand Blanche-Neige se fait Jeanne d’Arc, puis héroïne de manga, ou bien sujet de tableaux de maîtres, ou encore allégorie de la tentation. Là encore (ça aurait été le mot-clé de cette critique), intéressant…



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La Belle et la Bête, tome 1 (BD)

Une petite lecture rapide de cette énième adaptation de La Belle et la Bête m’a laissé dubitatif. Certes, tout d’abord c’est toujours important, le dessin de Looky est agréable, d’autant que Belle a non seulement une plastique avantageuse mais surtout des scènes faites pour la mettre en lumière. Avis aux amateurs de douches improvisées... Pour le reste, autant j’aime l’aspect « revisite du mythe » avec des graphismes plus vivants, une histoire parfois moins guimauve et une bête plus féroce encore (et pas seulement psychologiquement), autant on se rend vite compte que le mythe est dénaturé par quantité de détails comme la malédiction maléfique à contrer, le côté pirates justifié par un nombre astronomique d’âmes à collecter et des ressorts scénaristiques amoureux un peu légers. Pour autant, le scénario de Maxe L’Hermenier tient la route et s’il se conclut bien en un diptyque bien maîtrisé, le pari sera réussi.



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La geste des Chevaliers dragons - Intégrale, ..

Le scénariste bicéphale ANGE (alias ANne et GErard Guéro), associé à un dessinateur différent à chaque tome, passe toute la mythologie du dragon à la moulinette :

- avec une inversion des situations, la vierge sacrificielle victime des dragons devenant une vierge guerrière pourfendeuse de dragon

- avec la constitution d’un ordre militaire consacré à la disparition des dragons, au centre de toutes les tractations politiques mais aussi au centre de tous les secrets (les amateurs de manga feront la comparaison avec le "Claymore" de Norihiro Yagi)

- avec l’introduction d’éléments résolument horrifiques, puisque l’aura draconique déforme la réalité (le Veill, auquel seules les guerrières vierges sont immunisées), faisant muter minéraux, végétaux et animaux, et transformant les êtres humains en monstres affublés de diverses tares physiques ou psychologiques…







Cette 5e intégrale regroupe les tomes 17 à 20 de La Geste des chevaliers dragons, avec certains des meilleurs tomes de la saga avec :



Tome 17 : "Amarelle"

https://www.babelio.com/livres/Ange-La-Geste-des-Chevaliers-dragons-tome-17--La-Guerr/548390/critiques/1551914

Tome 18 : "Arsalam"

https://www.babelio.com/livres/Ange-La-Geste-des-Chevaliers-dragons-tome-18--Arsalam-/621865/critiques/1553663

Un excellent diptyque où on applique tous les codes de la Dark Fantasy à ce qui ressemble fortement à l'Europe du Ve siècle coincée entre Antiquité et Moyen-Âge et disputée entre Romains et Barbares : pour entrer dans une nouvelle et éviter la fin du monde, Amarelle et Louis déjà vus dans la série vont devoir effectuer des choix drastiques est tragiques, mais vont-ils agir ensemble ou l'un contre l'autre...



Tome 19 : "L'Antidote"

https://www.babelio.com/livres/Ange-La-Geste-des-Chevaliers-dragons-tome-19--Lantido/666340/critiques/1489143

Un tome correct qui permet de revoir le sympathiques duo formé par le chevaleresses Akanah et Eleanor...



Tome 20 : "La Naissance d'un empire"

https://www.babelio.com/livres/Ange-La-Geste-des-Chevaliers-dragons-tome-20--Naissanc/734718/critiques/1554456

Épilogue du diptyque formé pur les tomes 17 et 18, mais aussi un game of thrones où le vieil empire d'Occident et le Nouvel Empire d'Orient se regarde en chiens de de faïence tout en aiguisant leur couteaux : noir c'est noir, il n'y a plus d'espoir ?
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Hercule, tome 3 : Les défenses d'Érimanthe

Dans ce tome 3, intitulé "Les Défenses d’Erymanthe", Hercule est envoyée sur la frontière neutraliser d’ingénieux assassins dézingueurs de généraux …. Comme Héra et Athéna ne lui livrent aucune information viable, c’est son ancien camarade de guerre Ulysse qui lui révèle que les victimes ont toutes obtenue leur grade de général après une mystérieuse opération top-secrète menée au-delà des frontières des lignes ennemies…

Un tome plus grimdark que jamais avec des queutards, des pédérastes, des adeptes de transsexuels ou de dominatrices… Car c’est en effet dans les bordels situés entre la ligne de front et la muraille qui empêche soldats et vétérans de revenir dans l’espace humain qu’Hercule cours derrière une terroriste blonde dotée de technologies interdites…



Par contre quelqu’un peut-il m’expliquer pourquoi ce tome qui modernise l’épisode de la biche de Cérynie s’intitule Les Défenses d’Erymanthe ? Sinon le cliffhanger est tellement énorme que niveau build up et scénario les auteurs vont fatalement devoir abattre leurs cartes dans le tome suivant !





Le projet d'adapter la mythologie grecque à la Science-Fiction est super kiffant, et après "Ulysse 31" et "Les Chroniques de l'Antiquité Galactique", c'est Jean-David Morvan adepte de la SF en bande dessinée à laquelle il a offert la saga "Sillage" s'attaque ici aux douze travaux d'Hercule ! Autant aller à l'essentiel, les dessinateurs Looky et Olivier Thill nous offrent un space peplum de toute beauté (ce qui interroge sur la formation des dessinateurs quand des autodidactes arrivent à un tel niveau de qualité alors que leurs collègues diplômés y parviennent peu souvent, voire jamais pour certains qui livrent régulièrement des prestations bien moyennes). L'univers mélange space opera, cyberpunk et dysptopie donc se retrouve entre "Warhammer 40000" et "La Caste des Métabarons", entre les séries "2000 A.D." et les séries "Métal Hurlant", et rien que pour cela la série vaut la peine qu'on s'y attarde… Les Axiomatikos qui disposent du monopole des technologies de pointes dirigent d'une main de fer une humanité qui a largement colonisé les étoiles. Pour les bidasses ou les superbidasses, le voyage vers le mur galactique qui marque la séparation entre l'espace connu et l'espace inconnu est un aller simple car ils n'en reviendront jamais pour que personne ne sache qu'en fait l'humanité est en guerre totale avec les 2500 espèces aliens recensées (on reprend ici une thématiques de la SF moderne : si l'humanité rencontre une civilisation extraterrestre, ou elle l'exploitera ou elle craindra d'elle exploiter par elle… ne remercions IRL ces saloperie de mentalités colonialistes et impérialistes). Mais les Axiomatikos craignent-ils davantage la déstabilisation du modèle capitaliste qui soutient l'économie de guerre, ou qu'on apprenne qu'ils ont recouru à tellement d'hybridation avec des gènes aliens pour allonger leur santé et leur longévité qu'ils ne sont plus vraiment humains ?

Et cet univers sombre et désespéré qui ne connaît que la dictature et la guerre, nous le découvrons en suivant les aventures d'un antihéros maudit, bâtard d'un axiomatikos et d'une sklave, célèbre pour tous les exploits qu'il a déjà accomplis… Pour ne rien gâcher, il ressemble pas mal au Sven Tveskoeg du "Cycle des Aux'" de David Gunn alias Jon Courtenay Grimwood, du coup quand on lit les dialogues qui alterne classe, basdassité et coolitude on a l'impression d'entendre Vin Diesel ! ^^



Malheureusement la narration trop rapide n'est pas complètement aboutie, or plus le projet est ambitieux et plus les imperfections sont dommageables : c'est avare d'explications, du coup on se retrouve avec un univers dystopique fascinant mais qui se dévoile trop peu, des personnages badass et grimdark qui se dévoilent trop, et une intrigue complexe qui se dévoile trop peu… Pourquoi Héra manipule-t-elle Hercule ? Pour le tuer, pour l'humilier, pour réaliser ses objectifs à travers lui ou pour toucher quelqu'un d'autre à travers lui… Zeus et Athéna restent dans le flou, et Iolaus et Ulysse ne sont guère plus loquaces…

Les transitions entre les albums et les travaux sont également abrupts, du coup j'ai la curieuse impression de survoler l'ensemble, voire qu'il manque des trucs même si je devine que les révélations viendront ultérieurement (puisqu'à chaque étape Héra fait avancer ses plans, et qu'à chaque étape Hercule récolte des informations qui permettront d'échapper à sa malédiction). Je crains finalement qu'on touche du doigt les limitations du sacro-saint modèle franco-belge : le format 48 pages est désormais beaucoup trop étriqué pour les récits qui sont développés, et là on sent carrément qu'avec au moins 60 pages par album pour fignoler l'univers, les personnages et l'histoire on tiendrait un hit à coup sûr !
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Blanche-Neige

Hier, je critiquais Tom-Tom et Nana, aujourd'hui Blanche-Neige.

Euh...TheWind retombe en enfance ou quoi ?

Je vous rassure. Cette Blanche-Neige là n'a rien à voir avec celle de Disney.



Mis au rebut la moche et ridicule robe jaune et bleue et le joli petit noeud noeud rouge dans les cheveux. Endurci le romantique prince charmant. Transfigurée la vilaine sorcière au nez crochu. Métamorphosés les joyeux et benêts sept nains. (en Nains, hardis combattants cannibales chevelus et barbus . Eh oui il fallait au moins ça pour faire oublier Simplet !) Remplacés aussi les petits lapins, oiseaux voletant deci delà, et biche aux abois..par une meute de loups !



Oui, vous l'avez compris à mon ton légèrement caustique, ce Disney là est loin d'être mon préféré. Alors quand des auteurs de bande dessinée s'emparent de la nunuche pour en faire une jeune rebelle aux allures de guerrière, j'approuve de suite !



Enfin, ce n'est pas si simple...Cette bande dessinée avait tout pour me séduire. Une première page de couverture magnifique et fort engageante, un style de dessin vacillant entre réalisme et univers fantastique, des personnages intéressants, un scénario plutôt attrayant gardant les grosses ficelles du conte initial tout en étant novateur et plus proche de la littérature dite de fantasy.

La recette paraissait délicieuse et pourtant un morceau de pomme m'est resté coincé en travers la gorge et je ne suis pas parvenue à m'en délecter totalement.



Sans doute est-ce dû à certaines vignettes humoristiques qui font un peu tache dans ce décor sombre et rude. Le lecteur ne sait plus trop bien s'il doit rire ou être transporté par les évènements tragiques de l'histoire. Était-ce bien utile par exemple de faire un remake de Boucle d'Or et les trois ours, au moment où Blanche-Neige découvre les lits des Nains? Les auteurs se sont amusés à créer des situations amusantes voire enfantines. Oui, c'est rigolo mais ça me paraît bien saugrenu pour ce genre de bande dessinée.

Il est dommage aussi que certains passages soient trop rapides. La trame est bonne certes, mais certains événements sont trop bâclés et manquent de substance.

Faire deux tomes au lieu d'un seul pour développer ces passages trop brefs aurait été parfait.

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Blanche-Neige

Décidément, les contes de fées ont la cote en ce moment ! Après la série « Once Upon a time » et des films tels que « Blanche Neige et le chasseur » ou encore « Miror Miror », voilà donc que Blanche Neige débarque en bande dessinée avec cet album éponyme qui lui est consacré. L'objectif : proposer une vision novatrice et moderne de ce personnage emblématique de Disney créé en 1812 par les frères Grimm, vision évidemment complètement à l'opposée de celle mièvre et (très) légèrement machiste que l'on retrouve dans le célèbre film animé de 1937. Il est vrai que de ce côté là, nous n'avons pas à nous plaindre, les concepteurs de la bande dessinée nous faisant découvrir une héroïne plus sombre, plus sauvage et surtout moins potiche (certes, ce n'était pas très dur...) que celle à laquelle nous sommes habitués et avec laquelle nous avons grandi. Ici pas question d'attendre bien sagement le prince charmant et encore moins de se mettre au ménage !



Au delà de cette originalité dans le traitement du personnage de Blanche Neige, il faut malheureusement reconnaître que le reste est un peu plus décevant. Le graphisme, tout d'abord, est assez perturbant, l'illustrateur optant parfois pour des dessins très travaillés et la case suivante pour des images très enfantines, un contraste déstabilisant plus que séduisant. Le scénario quant à lui aurait pu être prometteur (des nains cannibales, un monde vaste, peuplé de créatures mystérieuses et que se partagent différents clans...) mais se révèle hélas bien trop peu développé. Il en va de même des personnages qui sont loin d'être inintéressants mais qui auraient mérité d'être beaucoup plus étoffés : on ignore tout de l'histoire du Chasseur ou de la reine sorcière, les nains sont quasiment invisibles et n'ont qu'un rôle très secondaire... Au final même Blanche Neige demeure une inconnue et compte tenu du potentiel de cet album, c'est bien dommage.



Petit bonus : sont proposées en fin de volume des illustrations de quelques dessinateurs nous présentant chacun leur vision personnelle du personnage de Blanche neige (de la guerrière sombre à la pureté par excellence en passant par la pin-up, la ninja...), le tout parfois accompagné d'un petit texte explicatif. Cela vaut le détour et permet de finir cette lecture sur une note plus positive.
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Hercule, tome 2 : Les geôles d'Herne

Dans ce tome 2, intitulé "Les Geôles d’Herne", Hercule se montre odieux avec Eurysthée et irrévérencieux avec Héra, mais il n’a pourtant pas d’autre choix que obéir aux ordres pour garder espoir que les Olympiens mettront leurs technologies à sa disposition pour ressusciter la famille qu’ils l’ont obligé à lui-même massacrer… C’est ainsi qu’il est envoyé avec Iolaus mettre fin à la révolte carcérale initiée par les détenus dénommés I-DR et K-VRI… Sauf qu’il s’agit d’un bagne d’un genre bien particulier, puisqu’y sont incarcérés les cobayes militaires jugés trop dangereux pour être envoyés au front mais également trop précieux pour être mis au rebut… Je vous laisse la surprise de la découverte des tripatouillages génétiques effectués entre aliens et super-soldats… ^^

Un tome âpre et violent, dans la lignée des comics de super-héros dits sombres : I-DR est un terroriste anarchiste en guerre contre l’Olympe reprenant pas mal des discours du Bane du film "The Dark Knight Rises" de Christopher Nolan, sauf qu’ici Hercule n’est pas un super milliardaire qui sauve la bourse de Gotham mais un super bidasse bas du front en mode search & destroy ! ^^

J’ai bien aimé aussi la camaraderie miliaire entre Hercule, section d’assaut à lui tout-seul, et Iolaus, chargé de la section nettoyage qui passe après ses carnages (d’autant plus qu’avec les nouvelles armes réalisées avec la dépouille du Lion de Némée celui-ci s’en donne à cœur joie, notamment avec une cyberarmure qui fonctionne peu ou peu comme l’armure de Guts dans "Berserk" ^^)





Le projet d’adapter la mythologie grecque à la Science-Fiction est super kiffant, et après "Ulysse 31" et "Les Chroniques de l’Antiquité Galactique", c’est Jean-David Morvan adepte de la SF en bande dessinée à laquelle il a offert la saga "Sillage" s’attaque ici aux douze travaux d’Hercule ! Autant aller à l’essentiel, les dessinateurs Looky et Olivier Thill nous offrent un space peplum de toute beauté (ce qui interroge sur la formation des dessinateurs quand des autodidactes arrivent à un tel niveau de qualité alors que leurs collègues diplômés y parviennent peu souvent, voire jamais pour certains qui livrent régulièrement des prestations bien moyennes). L’univers mélange space opera, cyberpunk et dysptopie donc se retrouve entre "Warhammer 40000" et "La Caste des Métabarons", entre les séries "2000 A.D." et les séries "Métal Hurlant", et rien que pour cela la série vaut la peine qu’on s’y attarde… Les Axiomatikos qui disposent du monopole des technologies de pointes dirigent d’une main de fer une humanité qui a largement colonisé les étoiles. Pour les bidasses ou les superbidasses, le voyage vers le mur galactique qui marque la séparation entre l’espace connu et l’espace inconnu est un aller simple car ils n’en reviendront jamais pour que personne ne sache qu’en fait l’humanité est en guerre totale avec les 2500 espèces aliens recensées (on reprend ici une thématiques de la SF moderne : si l’humanité rencontre une civilisation extraterrestre, ou elle l’exploitera ou elle craindra d’elle exploiter par elle… ne remercions IRL ces saloperie de mentalités colonialistes et impérialistes). Mais les Axiomatikos craignent-ils davantage la déstabilisation du modèle capitaliste qui soutient l’économie de guerre, ou qu’on apprenne qu’ils ont recouru à tellement d’hybridation avec des gènes aliens pour allonger leur santé et leur longévité qu’ils ne sont plus vraiment humains ?

Et cet univers sombre et désespéré qui ne connaît que la dictature et la guerre, nous le découvrons en suivant les aventures d’un antihéros maudit, bâtard d’un axiomatikos et d’une sklave, célèbre pour tous les exploits qu’il a déjà accomplis… Pour ne rien gâcher, il ressemble pas mal au Sven Tveskoeg du "Cycle des Aux’" de David Gunn alias Jon Courtenay Grimwood, du coup quand on lit les dialogues qui alterne classe, basdassité et coolitude on a l’impression d’entendre Vin Diesel ! ^^



Malheureusement la narration trop rapide n’est pas complètement aboutie, or plus le projet est ambitieux et plus les imperfections sont dommageables : c’est avare d’explications, du coup on se retrouve avec un univers dystopique fascinant mais qui se dévoile trop peu, des personnages badass et grimdark qui se dévoilent trop, et une intrigue complexe qui se dévoile trop peu… Pourquoi Héra manipule-t-elle Hercule ? Pour le tuer, pour l’humilier, pour réaliser ses objectifs à travers lui ou pour toucher quelqu’un d’autre à travers lui… Zeus et Athéna restent dans le flou, et Iolaus et Ulysse ne sont guère plus loquaces…

Les transitions entre les albums et les travaux sont également abrupts, du coup j’ai la curieuse impression de survoler l’ensemble, voire qu’il manque des trucs même si je devine que les révélations viendront ultérieurement (puisqu’à chaque étape Héra fait avancer ses plans, et qu’à chaque étape Hercule récolte des informations qui permettront d’échapper à sa malédiction). Je crains finalement qu’on touche du doigt les limitations du sacro-saint modèle franco-belge : le format 48 pages est désormais beaucoup trop étriqué pour les récits qui sont développés, et là on sent carrément qu’avec au moins 60 pages par album pour fignoler l’univers, les personnages et l’histoire on tiendrait un hit à coup sûr !
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La geste des chevaliers dragons, tome 11 : ..

La saga des vierges guerrières tueuses de dragons continue avec ce tome 11 intitulé "Toutes les milles est une lunes".





Encore une fois un très bon tome, d’autant plus plaisant qu’il suit un tome moyen sinon médiocre.

Les 33 ordres chevaliers dragons se rassemblent la forteresse, un lieur isolé à l’écart du reste du monde, objet de toutes les rumeurs (comme celle de l’emprisonnement d’un dragon endormi…), pour prendre les décisions qui s’appliqueront à tous.

600 ans après Brisken, les expériences de Milgram du tome 9 qui faisait figure d’abomination, de crime contre l’être humain, font désormais partis des rites initiatiques des Chevaliers Dragons… Autres temps, autres mœurs avec une Ancienne très spartiate dans l’âme qui réclame à cor et à cri le retour aux lois de fer des âges de fer (le mythe de l’âge d’or, de la décadence et de la régénération nationale et tout ça… on connaît bien la mélopée funèbre des crypto-fachos). Les Chevaliers qui avaient juré de ne jamais se mêler de politique ne font ici que de la politique, avec tous ses complots, intrigues et trahisons propres au genre politique !



Encore une fois un tome très riche avec ses 3 POV’s qui s’entremêlent ici assez bien :

- nous suivons le POV des novices qui tentent de réussir leurs épreuves initiatique dans des conditions très difficiles : la violente épreuve du corps, la terrible épreuve du cœur et l’horrible épreuve de l’âme. Parmi ces novices, on met en avant Amarelle, Letty et Iosra de l’Ordre d’Ishar.

- nous suivons le POV des matriarches, qui s’allient ou s’opposent à la politique de l’Ancienne avec Farida, Matriarche de l’Ordre d’Ishtar, désignée pour être l’arbitre du scrutin ou les matriarches des Ordres de Tcha-Sarki et de Chastelle qui entretiennent relation jugée naturelle par certaines et contre nature par d’autres…

- nous suivons le POV de l’Ancienne, obnubilée par la guerre à venir et prête à tout et au reste pour se faire réélire et mettre en place son délirant programme de révolution nationale basé sur la loi du plus fort et la survie du plus apte, mais qui derrière ses grands discours œuvre sans doute d’abord et surtout pour son orgueil et son goût du pouvoir…

Les novices vont-elles survivre à leur épreuve ?

Faro va-t-elle suivre sa raison ou son ambition ?

Les deux amantes matriarches seront-elles les premières victimes du nouvel ordre mondial néocons ?

Letty et sa camarade orientale Hessaï seront-elles sacrifiées sur l’autel des ambitions de l’Ancienne

La courageuse Amarelle sera-t-elle sacrifiée sur l’autel des manipulations des uns et des autres ?





L’épilogue est riche en foreshadowing :





J’ai eu un peu de mal à m’habituer au style graphique de l’autodidacte dessinateur Looky, mais une fois passé le temps d’adaptation cela n’a été que du bonheur ! Chaque personnage dispose de son propre charadesign, chaque personnage dégage charisme et expressivité (même si pas mal de cicatrices viennent un peu atténuer cette expressivité). Mieux, les décors distillent une belle ambiance croisades en alternant d’un planche à l’autre influences chrétiennes, byzantines ou musulmanes. Inutile de vous dire que les coloristes Stéphane Paitreau et Eiko Takayama se sont régalés sur ce tome !





Cette série est donc capable du très bon comme du moins bon, donc ce tome-ci celui-ci ne reflète sans doute pas la valeur d’ensemble de "La Geste des chevaliers dragons".
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La geste des Chevaliers dragons - Intégrale, ..

Le scénariste bicéphale ANGE (alias ANne et GErard Guéro), associé à un dessinateur différent à chaque tome, passe toute la mythologie du dragon à la moulinette :

- avec une inversion des situations, la vierge sacrificielle victime des dragons devenant une vierge guerrière pourfendeuse de dragon

- avec la constitution d’un ordre militaire consacré à la disparition des dragons, au centre de toutes les tractations politiques mais aussi au centre de tous les secrets (les amateurs de manga feront la comparaison avec le "Claymore" de Norihiro Yagi)

- avec l’introduction d’éléments résolument horrifiques, puisque l’aura draconique déforme la réalité (le Veill, auquel seules les guerrières vierges sont immunisées), faisant muter minéraux, végétaux et animaux, et transformant les êtres humains en monstres affublés de diverses tares physiques ou psychologiques…





Cette 3e intégrale regroupe les tomes 9 à 12 de "La Geste des chevaliers dragons" avec :



Tome 9 : "Aveugles"

Un bon tome qui fait la part belle à l’intrigue et à la paranoïa, bref du pain béni pour les whodunit et les twists !

http://www.babelio.com/livres/Ange-La-Geste-des-Chevaliers-Dragons-tome-9--Aveugles/168626/critiques/771045



Tome 10 : "Vers la lumière"

Une histoire correct certes, mais ce tome est surtout un échec graphique assez complet et c’est vraiment bien dommage.

http://www.babelio.com/livres/Ange-La-Geste-des-Chevaliers-Dragons-tome-10--Vers-la-/207849/critiques/771782



Tome 11 : "Toutes les milles est une lunes"

Un excellent tome qui entre intrigues et sentiments fait la part belle à du foreshadwing pour la suite de saga.

http://www.babelio.com/livres/Ange-La-Geste-des-Chevaliers-Dragons-tome-11--Toutes-l/263113/critiques/772669



Tome 12 : "Elys"

Une trame principale classique certes, mais une double histoire de rédemption féminine assez émouvante.

http://www.babelio.com/livres/Ange-La-Geste-des-Chevaliers-Dragons-tome-12--Ellys/268702/critiques/773654





Bref, amies et amis babéliotes je vous renvoie à mes précédentes critiques. ^^



Sur l’intégrale elle-même, qualifiée de petit format alors qu’elle présente presque les dimensions du format standard de la BD franco-belge old school, il s’agit d’un objet réussi sur lequel il n’a pas grand chose à redire sinon qu’il a été imprimé en Chine… Comme s’il n’existait pas en Europe d’imprimeur qui aurait pu effectuer le même travail ! Quand tout le monde sera payé 200 euros par mois, qui restera-t-il pour acheter des BD à 15 euros ???
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Blanche-Neige

Blanche Neige. Qui ne connait pas ce conte des frères Grimm? Très largement diffusée par Disney, il faut bien l'avouer. L'Hermenier et Looky vont alors tenter de dépoussiérer la vision mièvre et vieillotte de Blanche Neige et les sept nains. Ils nous offrent une version plus fantasy et plus moderne. Je vais aller jusqu'à dire que c'est la meilleure adaptation que j'ai lue, ça se laisse lire mais il y a du bon et du moins bon.



L'histoire de base reste classique. La belle-mère qui veut prendre le trône et qui évince l'héritière pour avoir le pouvoir pour elle seule. Blanche-neige fuit dans la forêt où elle est recueillie par les nains (version Gimli du seigneur de anneaux plus que version simplet de Disney! ^^).

La note fantasy est largement appuyé entre les nains, la méchante sorcière , le miroir magique et les pouvoirs de Blanche-neige. Néanmoins je trouve que, s'il y a de l'idée, il manque de développement et d'approfondissement. Ca manque aussi de profondeur au niveau des personnages. Tant qu'on y était, à vouloir s'éloigner de la version édulcorée, il y avait moyen de faire quelque chose de mieux. De plus complexe, de plus sombre... bref de mieux et de plus détaillé.

L'auteur a essayé d'introduire quelques cases d'humour, mais bizarrement ça ne marche pas du tout. Pourquoi? mal introduit? ou le contexte de s'y prête pas, l'ambiance voulu par l'album n'étant pas adapté? Je ne sais trop mais c'est souvent tombé à plat...



Niveau dessin là aussi l'accroche n'est pas parfaite. J'ai toujours un peu de mal avec le coup de crayon de Looky, histoire de gout je suppose. Mais je trouve que ça manque quand même de finesse, et de constance au niveau des cases. Pourtant la première de couverture est plutôt aguicheuse et pas mal présentée.
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La Belle et la Bête, tome 1 (BD)

On retrouve dans cette BD, version moderne de la Belle et la bête, un mélange de Cendrillon, de pirates et de bateaux volants, de moissonneurs d'âmes,de morts vivants

Belle est plus sauvage, moins attachante que dans le conte d'origine, elle a perdu toute sa sensibilité.

C'est donc une complète transformation du conte, un autre genre, une autre histoire. Conte dépoussiéré, mais qui a perdu son âme.

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Blanche-Neige

J'ai trouvé ce conte revisité de très bonne facture.

Quand l'histoire de Blanche Neige devient une histoire de Fantasy moderne et mature, des personnages très bons, les Nains sont dark, sérieux, blanche Neige elle est magnifiquement dessinée et présentée ici avec un caractère mélancolique et fort à la fois.

La reine est véritablement diabolique, les personnages de la forêt sont bien crayonnés et ne parlons même pas des décors qui sont magnifiques.



Le coup de crayon et la colorisation sont à la limite de l'aquarelle avec des traits anguleux mais toujours bien proportionnés. Une vingtaine de pages font places à des dessins, croquis et explications techniques de la création des planches en fin d'ouvrage, le scénario détourné est meilleur que l'original.



Le seul petit défaut est à mon goût le moment de la bataille entre La reine et les partisans de Blanche Neige qui est simplement survolée en 3 pages.



Une belle découverte.
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La geste des chevaliers dragons, tome 29 : ..

Agnessa est une jeune écuyère quand elle voir un dragon pour la première fois et comble de la honte : elle s'évanouit. Oui mais ce n'est pas la peur qui est en cause, non Agnessa est hyper sensible au veill. Ce qui fait d'elle une future soeur de la vengeance.



Un tome intéressant dans le sens où il explore une piste peu utilisée de cette grande saga qu'est la Geste des Chevaliers Dragons. Effectivement les soeurs de la vengeance, ces chevaliers appelés en dernier recours quand la bête ne peut être tuée, sont assez peu vues au cours des différents tomes. Là on va apprendre comment elles emmagasinent l'énergie des dragons pour ensuite obtenir une puissance permettant de tout détruire autour d'elle en se sacrifiant.

J'ai trouvé dommage que le récit soit fait à postériori , à travers les yeux de la matriarche et de la scribe. J'ai trouvé que ça affadisait les émotions, on avait l'impression de ne jamais avoir ou ressentir les émotions de la première intéressée.

Je n'ai pas non plus très bien compris l'intérêt de changer de dessinateur toutes les 4 ou 5 pages alors que c'est la même histoire, la même héroïne et racontée par les mêmes personnages.
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La Belle et la Bête, tome 1 (BD)

Une Bande dessinée aux graphismes multiples.



Accrochée par la couverture, j'ai été tentée de commencer ce premier tome de la Belle et de la Bête. Si vous regardez bien, on a des images magnifiques, des plans aussi larges qu'étroits et un soucis du détail que l'on rencontre dans les bandes dessinées actuelles. Cette couverture me faisant penser à Long John Silver mais en moins sombre tout de même alors que l'histoire ici s'y prête bien.



Et pourtant, au détour d'une petite vignette, le sourire est venu. Car au milieu de superbes de décors et de personnages très bien réalisés, vous avez un petite petite image drôle tout simplement. Dessinée avec amour et humour. Et cela allège énormément l'atmosphère sombre de ce récit





Une version de la Belle et la Bête beaucoup plus sombre.



Je me suis dit au début que c'était encore un conte revisité. Et c'est vraiment la mode en ce moment. Sauf que la mode allie régulièrement beaucoup de romances dans le lot. Ici, nous avons une version plus "Fantasy" de ce conte. Une malédiction frappant la Bête et son aimée, un vaisseau fantôme qui nous fait penser aux fameux Pirates des Caraïbes et Belle qui est une version beaucoup plus Punchy que celle connue dans les Disney.



Cette alliance entre Fantasy et humour a bien fonctionné pour moi et le lirai avec plaisir le second tome lorsqu'il sortira. L'histoire a réussi à m'embarquer et j'ai repris avec plaisir la lecture de Bande dessinée le week end.


Lien : http://labibliodekoko.blogsp..
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La Belle et la Bête, tome 1 (BD)

L'histoire de la Belle et la Bête revisitée en bande dessinée. Une bonne idée, l'intrigue est originale et est très différente d'autres versions plus connues. L'aventure est très sympa à suivre et donne envie d'être poursuivie ! Les dessins sont très plaisants également.
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Shaolin, tome 3 : Colère aveugle

Nuage blanc dans sa quête se perd dans les montagnes enneigées, pendant ce temps des armées se répandent.

Ce tome trois et final de ce triptyque est tout aussi mal ficelé que le tome 2. c'est confus, les événements semblent s'enchainer sans logique ni raison, et la fin de la bataille semble tout aussi tombé du ciel comme un cheveu sur la soupe. Les personnages avaient du potentiel mais il n'a pas été explouté et surtout plein de questions reste en suspend. Cela veut-il dire que d'autres cycles seront produits ?

DiGiorgio nous avait habitué à mieux, c'est une grosse déception. Concernant le dessin, je trouve plutôt que Looky s'améliore donnant plus de finesse à son trait et s'éloignant de son côté trop manga.
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La geste des chevaliers dragons, tome 11 : ..

Toutes les 1001 lunes, dans le fort du désert, se réunissent les délégations des 33 ordres de chevaliers dragons. Les minimes prometteuses passeront des tests et les matriarche delobereront des lois auprès de l'ancienne.



Les temps sont troubles pour l'ordre deschevaliers dragons. Alors que la guerre entre l'empire et les sardes est imminente, l'ancienne est une femme rigide qui veut revenir aux temps de fermeté.

Nous suivons en parallèle le destin des minimes, dont Amarelle est la plus prometteuse. On la retrouvera dans plusieurs tomes ultérieurs. Et les matriarches qui ne se reconnaissent plus dans les directives de l'ancienne.

Un tome plutôt sympathique, plus politique que vraiment aventure. Pas de combat contre un dragon même si nous en voyons quand même quelques écailles.

Par contre je n'aime guère le trait de Looky. Question de goût.
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Hercule, tome 1 : Le sang de Némée

Mes premières impressions à l'ouverture de cette bd ont été "magnifique" et "claustro phobique".

Magnifique parce que je kiffe carrément la mise en scène version sf, des 12 travaux d'hercule, et parce que les graphismes de Looky et Olivier Thill sont juste époustouflants. ils sentent la ferraille, la sueur, le sang, l'huile et la mort. D'ailleurs on ne s'y trompe pas, le choix de la palette graphique est orienté vers les teintes grises, bleues métalliques sombres. Ça sent la saleté et le froid du métal comme de l'espace et seul la couleur rouge est bien marquée et mise en valeur dans cette bd. L'atmosphère y est pesante, stressante, renfermée, étouffante et renforcée par la foultitude détails qui ornent chaque planche, chaque case. Chaque dessin est abondamment chargé. Les gros plans d'hercule sont simplement magnifiques et le transfigurent dans sa légende ( au passage la couverture est superbe et donne le ton...!), nous rappelant qu'il a été le plus grand héros de la mythologie, nous rappelant la grandeur de ses exploits.

Claustro phobique, parce qu'au delà des décors qui nous enferment, le lecteur et le héros, dans un espace confiné ( même les vues extérieures ne suffisent pas à insuffler un minimum d'oxygène au récit), c'est bien le personnage lui même, Hercule, prisonnier de sa culpabilité, de sa douleur, du crime qu'il a commis et qui l'a déjà tué de l'intérieur, qui rend le récit claustro phobique. On a l'impression de ne pas pouvoir sortir des tourments du demi dieu tellement ceux ci le hantent. Pourtant une vague lueur d'espoir réside dans sa résignation à vouloir expier ses crimes dans l'espoir d'y trouver une forme de repos. C'est cet espoir qui le fait avancer, qui guide ses pas et sa main, et qui lui fait accepter les célèbres missions ( travaux) bien connues.

Mais cette bd n'aurait été que superflue si elle s'était contenter de ressasser ces fameux 12 travaux. Jean David Morvan les inscrit ( le personnage, sa légende, ses travaux) dans un contexte plus vaste, dont on ne sait que très peu de choses finalement. C'est d'ailleurs le principal reproche que je ferais à ce premier tome, ça va (trop!) vite, on ne sait rien d'Hercule et de son environnement ( si ce n'est les raisons qui l'amènent à remplir les dits travaux) mais on espère vivement que tout cela sera abondamment développé par la suite( après tout 12 travaux= au moins 12 tomes...!).

Je ne sais si c'est valorisant ou non pour ce premier tome, mais dans tous les cas, ça donne sacrément envie de lire la suite, d'autant que la caractérisation du personnage principal me rappelle par bien des points un personnage de cinéma que j'aime beaucoup, en moins sauvage et animal, j'ai nommé Riddick.
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