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Le catholicisme vaudois à la fin du Moyen Âge (P 116-117).
 
La plupart des historiens qui ont écrit sur la Réforme en pays vaudois dépeignent l’Église d'alors comme corrompue, ayant grand besoin d'être réformée. Ce point de vue provient en partie de l'histoire confessionnelle du début du XXe siècle, mais il est aussi le produit des sources à disposition. Le seul rapport d'une visite diocésaine à la fin du Moyen Âge paru alors se concentrait sur des problèmes de concubinage, d'éducation et de moralité dans la vie du clergé du diocèse de Lausanne. La correspondance publiée de l'époque de la Réforme, disponible essentiellement dans la collection inestimable d'A-L Herminjard, était presque entièrement évangélique. Des recherches et des publications plus récentes ont beaucoup apporté à notre connaissance du catholicisme médiéval dans le Pays de Vaud, et même de la Suisse entière, notamment l'excellent travail érudit des auteurs et des éditeurs des volumes d'Helvetia Sacra. Enfin, le rapport des visites de 1453, qui précédèrent immédiatement la Réforme, a été publié en 1993. Il dresse un tableau bien différent et plus positif de l'état de l’Église que le rapport de la visite antérieure de 1416-1417.
Cela ne revient pas à dire que l’Église médiévale vaudoise ait été particulièrement pieuse ou son clergé irréprochable. Elle connaissait des problèmes mais ils n'étaient pas pires qu'ailleurs en Europe. Il y avait par exemple plusieurs petits monastères actifs dans le Pays de Vaud, qui n'étaient ni plus corrompus ni plus dynamiques que les couvents de France. Les fraternités jouaient un rôle dans les communautés, même s'il n'était pas aussi important qu'en Italie. Les laïcs participaient activement à la vie religieuse, même si ce n'était pas avec le zèle des Frères et Sœurs de la Vie Commune aux Pays-Bas. Les clercs savaient généralement lire et écrire, mais ils n'étaient pas particulièrement lettrés. On se plaignait parfois du clergé, sans que cela aille jusqu'à des "manifestations de mécontentement" comme en Allemagne. En bref, c'était une vie religieuse sans signes particuliers, qui semble avoir bien convenu à la population.
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