« Nous nous sommes éloignés de la ville, on marchait vite, les semelles de Hoyer, en bon état, claquaient sur les pavés. Bavink a agité sa cape au-dessus de sa tête et j'ai poussé Hoyer. Nous étions heureux et exubérants, pour rien, pour le beau temps, pour le soleil, pour l'air autour de nous que nous respirions et pour le ciel au-dessus de nous que nous regardions. Nous étions partis à la conquête du monde ; seul Hoyer n'y croyait pas, il savait une chose, un point c’est tout, qu’il se promenait sur le Zeeburgerdijk, près de l’abattoir »
«Cette année, je reviendrai à Kortenhoef et je m’arrêterai au petit cimetière, à côté de l'église, et je regarderai par-dessus les terres vers la lisière du Gooi et le clocher d'Hilversum. Un dernier coquelicot se balançait la semaine passée au gré d’un souffle de vent. Sur le poirier tordu les poires prenaient déjà des couleurs. C'est de nouveau le début du siècle. La vie ne m'a presque rien appris, Dieu merci. « La vie m'a beaucoup appris », dit le vieux crouton."