Paul Dumviller était un de ces êtres soucieux, que parfois le plus futile détail suffit à troubler. Aux heures de fièvre, en plein centre de Paris, il ne prêtait pas même attention au fracas du trafic, à la mitraille des moteurs ; mais, dans un endroit plus calme, la chanson lointaine d'un phonographe, l'aboi d'un roquet parvenaient à l'agacer souverainement. Ainsi, ce soir-là, le pas d'un marcheur solitaire suffisait à brouiller toutes ses idées !