Citation de Liliz
On ne le regardait presque jamais.
Sur la place de Rezé, le monument aux morts était sans vie.
Ce soir-là, on ne le voyait carrément plus lorsque dans le brouillard, ils sont un à un apparus, se détachant lentement de sa masse de pierre.
Ni gens ni fantômes. Juste des apparences en manteaux bleu horizon dans leurs pantalons rouge sang d'août 1914.
A l'heure où toute la ville essaie de ne penser qu'à bien dormir, des dizaines de soldats quittaient leur monument pour un effrayant carnaval militaire.
Sur la place de Rezé, le monument aux morts était sans vie.
Ce soir-là, on ne le voyait carrément plus lorsque dans le brouillard, ils sont un à un apparus, se détachant lentement de sa masse de pierre.
Ni gens ni fantômes. Juste des apparences en manteaux bleu horizon dans leurs pantalons rouge sang d'août 1914.
A l'heure où toute la ville essaie de ne penser qu'à bien dormir, des dizaines de soldats quittaient leur monument pour un effrayant carnaval militaire.