En France, on excelle dans la monoculture du rapport parlementaire au point d'en appauvrir le maigre terreau de la conscience citoyenne. C'est comme ça : dès qu'un usager (administré, citoyen, contribuable, électeur...dites comme vous voudrez) met le doigt sur un problème, on demande un rapport. Si le rapport est trop chaud, on crée une commission. Et si la commission est trop brûlante, on crée un comité des sages chargé d'étudier les conclusions de la commission. Ensuite, on flanque le tout à la poubelle et on va aux putes.