Qui aurait pu prédire qu'un jour, les gestes d'amour quotidiens seraient interdits, devenus plus dangereux que la moindre arme blanche ?
On n'est jamais préparé à cela.
Ni en tant que responsable politique, ni en tant qu'agent public. Ni même en tant qu'être humain. Pourtant,, quand cette tragédie épidémique du Covid-19 s'est abattue sur l'alsace, et avec une violence inouïe sue le Haut-Rhin, il n'y a eu aucun temps pour la sidération.
- Celui à qui la souffrance est épargnée doit sentir appelé à soulager celle des autres -.
Sauver, protéger, accompagner et aider.
L'isolement obligatoire a inventé le lien social électronique. L'interdiction de contact a créer le besoin de clics.
Et si, et si... Si avec plus de moyens, plus de masques, plus de... S'il avait été possible de vous sauver ? De limiter le nombre de victimes anonymes de tous âgés que le virus a emportées.
De votre sacrifice est née une prise de conscience collective.
- La souffrance ne se monnaie pas.
Dans pareilles circonstances, pas question de rester confinés les bras ballants en voyant les personnels soignants aller au front. Sans protections. Sans munitions.
Les initiatives se sont multipliées pour saluer le travail de nos soignants. Autour d'artistes, de sportifs, d'anonymes, le pays dans toutes ses diversités s'est mobilisé pour des hommages nourris et des collectes pragmatiques.