Les herbes ont si bien poussé
Que vous ne pouvez
Même plus voir
Le sentier qui mène chez moi :
C’est que j’ai attendu
Trop longtemps
Quelqu’un qui ne voulait pas
Venir.
Sojo Henjo
Au souffle d’air
Qui effeuille ta fleur,
Au nuage qui cache la lune,
A l’homme
Qui cherche la querelle,
Tu dois pardonner,
Même si cela blesse
Tes sentiments.
Inazo Nitobé
Demander
Ne coûte
Qu’un instant
D’embarras ;
Ne pas demander
C’est être embarrassé
Toute sa vie.
Proverbe japonais
Si la lueur
Des cerisiers fleuris
Sur les collines
Durait plus longtemps
Que quelques jours,
Nous ne
L’aimerions
Aussi
Tendrement.
Yamabe No Akahito
Il est plus intelligent d'allumer une toute petite lampe que de te plaindre de l'obscurité.
Aucune route n'est longue aux côtés d'un ami.
J'écoute le chant de l'oiseau non pour sa voix, mais pour le silence qui suit. Yone Noguchi
La vraie sagesse de la vie consiste à voir l'extraordinaire dans l'ordinaire.
Aucun animal n'est encore en colère au coucher du soleil.
La nuit la plus sombre a une fin lumineuse.
L'art de la sagesse consiste à savoir ce qu'il ne faut pas voir.
La frontière entre le bien et le mal passe par le coeur de chacun.
Ce que nous appelons hasard, c'est peut-être la logique de Dieu. (Georges Bernanos)
La barbe ne fait pas le philosophe.
Au lieu de s'apitoyer sur les hommes, on ferait mieux de les aider.
A la mémoire de ma fille. Un poème pour titre : La consolation
Je veux des bras pour pleurer
Me serrant bien et très fort
Ma femme est toute exténuée
Puis, on dirait qu’elle a sombré
Mélancolique comme un maure
Je veux de bonnes mains douceâtres
Sur mon corps fort caressantes
Mes filles ne font que paraître
Puis, on dirait, loin d’y être
Quelles sont en chapelles ardente
Je veux un regard discret
Disant que des métaphores
Mon fils a les yeux mouillés
Puis, on dirait comme un muet
Qu’il prie DIEU et qu’il l’implore
Puis, ce consolant sentier
Me menant au cimetière
Guide mes pas lents et feutrés
Hier j’ai souris marmonné
Puis, aujourd’hui j’ai refait
Et puis, ma vie toute entière
Les cheveux blancs marquent les années et non pas la sagesse.
Un optimiste est un homme qui regarde vos yeux, un pessimiste un homme qui regarde vos pieds.