A.M. Hargrove

Chapitre 2 :
Special
«…Même si cela frisait l’extrême, je remplis un verre d’eau et je le déversai lentement et régulièrement sur son visage.
— Quoi ? Hé ! C’est quoi ce bordel ! grogna-t-il en s’asseyant et en essuyant l’eau de son visage.
Il avait une voix grave et rauque. Je ne savais pas si c’était parce qu’il venait juste de se réveiller, mais c’était super sexy.
Il retira l’eau de ses yeux, puis il se concentra sur moi. Des iris gris silex me fixèrent avec confusion.
— Bonjour.
— Qui êtes-vous ? demanda-t-il.
— Je suis la propriétaire du bar dans lequel vous vous êtes évanoui la nuit dernière, Monsieur Wyndham. Vous devriez faire plus attention aux nombres de verres que vous buvez quand vous sortez.
Sa mâchoire se serra et il plissa les yeux. Sans dire un mot, il se rallongea sur le canapé et roula sur lui-même comme s’il s’apprêtait à se rendormir.
— Que croyez-vous faire ?
— Dormir. Maintenant, soyez une gentille fille et ne faites plus un bruit. Je suis fatigué et ma tête va exploser.
Sérieusement ?
— Que croyez-vous que ce soit, ici ? Un Holiday Inn ?
— Non. L’Holiday Inn m’aurait fourni un lit.
Je restai bouche bée. De tous les…»

Chapitre 7 :
Special
«… Il se tournait encre lorsque que je tirai, alors la balle se logea quelque part en dessous de sa taille.
— Oh, merde ! Vous m’avez tiré dans le cul ! Hurla-t-il.
Puis je reconnus la voix et je me mis presque à hurler moi-même. Cela ne pouvait pas être lui. Comment avais-je fait pour ne pas le reconnaître avant ?
— Putain !
Je courus dans la pièce et je commençai à le gifler et à le frapper sur le bras et son torse.
— Arrête ! Mais qu’est-ce que tu fais, bon sang ? Cria-t-il en retour. Tues ffolle ?
Il attrapa mon bras, le secoua, et le pistolet tomba par terre avec fracas.
— Arrête ça ! Arrête de me frapper. Mon Dieu, femme. Calme-toi. Tu as failli me tuer !
Mon habilité à parler s’envola…»