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Citation de armand7000


— Parce que j’en ai envie, rétorquai-je tout aussi lentement, lui lançant un regard noir.

— La fête se passe à l’intérieur. Ce n’est pas ce que tu voulais? Un bar country avec des hommes et de l’alcool? Tu rates tout ici.

— Dégage, Rush.

Il fit un pas de plus vers moi. Seuls quelques centimètres nous séparaient maintenant.

— Non. Je veux savoir ce qu’il s’est passé.

Quelque chose en moi se brisa. Je mis mes mains sur son buste et le repoussai aussi fort que possible. Il trébucha à peine en arrière.

— Tu veux savoir ce qu’il s’est passé? TOI, Rush. Voilà ce qu’il y a.

Je le contournai telle une furie et avançai à grandes enjambées vers le parking plongé dans l’obscurité.

Une main puissante se saisit de mon bras, me stoppant. Je tirai durement pour me libérer, mais sans aucun effet. Rush me tenait fermement et ne me laissait pas partir.

— Qu’est-ce que cela veut dire, Blaire? demanda-t-il, m’attirant à sa poitrine.

Je me tortillai entre ses bras, luttant contre mon envie de hurler. Je détestai la manière qu’avait son parfum d’emballer mon cœur et de faire vibrer mon corps. J’avais besoin qu’il reste à distance, et non qu’il frotte son corps exquis et chaud contre moi.

— Lâche-moi, lançai-je avec hargne.

— Pas avant que tu ne m’aies expliqué quel est ton problème, répliqua-t-il avec colère.

Je me tordais à son contact, mais il ne cédait pas d’un pouce. C’était ridicule. Il ne voulait pas entendre ce que j’avais à dire. D’en prendre conscience me donnait envie de tout lui dire sans retenue. En sachant que cela allait l’ennuyer et bousiller toute sa conception de l’amitié.

— Je n’aime pas te voir toucher d’autres femmes. Et lorsque d’autres hommes me tripotent les fesses, je déteste ça. Je veux que cela soit toi qui me caresses là. Que tu en aies envie. Mais ce n’est pas le cas, et je dois faire avec. Maintenant, lâche-moi!

Je me libérai brutalement et courus à son Range Rover. Je pourrais m’y cacher jusqu’à ce qu’il soit prêt à me ramener à la maison.

Les larmes me brûlaient les yeux et accélérai la cadence de ma respiration. Lorsque j’atteignis le véhicule, j’en fis le tour et m’y adossai en fermant les yeux. Je venais tout bonnement de déclarer à Rush que je voulais qu’il me masse les fesses. Jusqu’à quel point pouvais-je me montrer stupide? Il m’avait offert une chambre pour moi seule. Proposé de m’y laisser rester jusqu’au retour de mon père afin que je puisse économiser, et je venais juste de lui donner les meilleurs motifs du monde pour me chasser de chez lui.

Le déverrouillage électrique de la voiture se fit entendre et j’ouvris les yeux pour voir Rush progresser rapidement vers moi. Il allait me ramener à la maison pour me jeter dehors. Il s’arrêta à mes côtés et ouvrit violemment la portière arrière du Range. Il préférait me voir là que sur le siège avant, et c’était parfaitement humiliant.

— Monte ou je te fais monter, gronda-t-il.

Je grimpai maladroitement avant qu’il ne me jette à l’intérieur. Mais il ne claqua pas la portière derrière moi. Au lieu de cela, il me rejoignit sur la banquette.

— Qu’est-ce que tu fais? demandai-je, juste avant qu’il ne me plaque contre le siège et couvre ma bouche de la sienne.

Je l’ouvris dès la première requête de sa langue. Le mouvement rapide du métal de son piercing dans ma bouche était excitant. Ce soir, son goût mentholé n’était mélangé à rien d’autre. Je pourrais m’en délecter pendant des heures et ne jamais m’en lasser.

Ses deux mains trouvèrent mes hanches et il me fit pivoter jusqu’à ce que l’une de mes jambes soit dressée sur le dossier du siège, genou plié, et l’autre maintenue au sol. Il les avait écartées et s’installa entre elles. Sa bouche quitta la mienne et traça un chemin de baisers affamés le long de mon cou. Il infligea une petite morsure à mon épaule nue, et l’excitation m’envahit.

Ses doigts trouvèrent la lisière de ma chemise.

— Retire-la, dit-il tout en la soulevant au-dessus de ma tête avant de la jeter sur le siège passager sans quitter des yeux ma poitrine. Je te veux sans rien, douce Blaire.

Une de ses mains passa dans mon dos et dégrafa mon soutien-gorge en moins d’une seconde. Il le tira le long de mes bras avant de l’envoyer rejoindre ma chemise.

— Voilà pourquoi j’ai essayé de ne pas t’approcher. Blaire, je ne vais pas pouvoir stopper ça. Pas maintenant.

Il baissa la tête et prit un téton dans sa bouche. Il le suça durement et je ressentis une explosion entre mes jambes. Je criai, attrapant ses épaules et m’y agrippant.

Je l’observai quand il tira la langue et fit courir son barbell métallique sur ma peau. C’était la chose la plus érotique dont j’aie jamais été témoin.

— Tu as un goût de bonbon. Les filles ne devraient pas avoir un goût si sucré. C’est dangereux, chuchota-t-il contre ma peau. (Son nez parcourait mon décolleté. Il inspira bruyamment.) Et ton parfum est incroyable.

Ses lèvres touchèrent de nouveau les miennes, une de ses mains puissantes couvrant mon sein, le malaxant doucement, avant de tirer dessus. Je voulais moi aussi en sentir davantage. Je fis descendre mes mains le long de sa poitrine et les glissai sous sa chemise. J’avais suffisamment observé son torse pour savoir à quoi il ressemblait exactement. Maintenant, je voulais savoir quelle sensation il offrait sous mes mains. La peau qui couvrait ses muscles était douce. Je parcourus chaque ondulation de son ventre et en mémorisai la perception. N’ayant aucune certitude qu’un tel événement pourrait se reproduire, j’en savourais chaque instant.

Rush ôta son tee-shirt d’une main, le jetant sur le côté, puis revint dévorer mes lèvres. Je m’arquai, plus proche de lui. Jamais je ne m’étais montrée seins nus devant un homme. Je mourais de sentir son torse contre le mien. Il semblait deviner ce que je désirais, et il m’enveloppa étroitement dans ses bras. L’humidité de sa bouche avait laissé mon sein froid, mais la chaleur de sa peau était choquante.

Je criai en le tirant encore plus près de moi, craignant qu’il ne s’éloigne.
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