Je ne suis pas celle que tu crois, Sawyer. Je ne suis pas bien élevée, sage et patiente. C'est de cette fille parfaite que tu es amoureux. Pas de moi.
[...] Je suis égoïste, méchante, et surtout hypocrite. Celle que tu voudrais épouser n'existe pas.
[...]
Je veux qu'on m'embrasse dans une voiture, perdre la tête au point d'en oublier mon soutien-gorge sous le siège. Je veux rendre son regard méprisant à Nicole quand elle me croise dans les couloirs, je veux mettre mon bikini rouge et entendre les garçons siffler sur mon passage.
Personne ne viendra avant toi. Je passerai ma vie à tout faire pour que tu te sentes en sécurité. Ne doute jamais un seul instant du fait que mon coœur t'appartient. Tu es ma vie.
À ce moment-là, le sol s'était dérobé sous mes pieds.
Si je savais déjà que je l'avais perdue, c'est à cet instant seulement que je le réalisai pleinement.
La nuit s'épaissit et le silence se replia sur nous tel un cocon. Un espace où le passé semblait lointain et l'avenir insondable.
Je voulais seulement être libre. Et pour l'instant, c'était dans ses bras que je pouvais l'être.
Tu es mon rayon de soleil, mon seul rayon de soleil. Tu me rends heureuse quand les cieux sont gris. Continue à chanter maman. Ne t'arrêtes pas. Je suis désolée d'être partie. Je voulais vivre un peu. Je n'ai pas peur comme toi. J'ai besoin que tu chantes. S'il te plait, chante pour moi. Ne fais pas ça. Ne va pas avec lui. Il n'existe pas. Tu ne vois donc pas? Il n'a jamais existé. Il est mort depuis seize ans. J'aurais dû parler à quelqu'un. Tout ça c'est ma faute. Tu avais besoin d'aide et je n'ai rien fait. Après tout, j'avais peut-être peur moi aussi... peur qu'ils ne t'emportent.
Mais venait-elle de me dire que je possédais encore un fragment de son cœur ?
Ce sourire m'avait tellement manqué. Plus jamais elle ne me souriait à présent.
-Je t'aime. Lorsque tu es entrée dans ma vie, je te ne connaissais pas. Nan prenait le pas sur tout le reste. Mais tu as changé cela. Tu as bouleversé mon univers. J'allais tout te raconter mais ma mère est rentrée à la maison plus tôt que prévu. Je craignais tant de te perdre que c'est ce qui a fini par se produire. Rien ne te prendra plus à moi. Je passerai le reste de mon existence à te prouver que je t'aime. toi et ce bébé, ajoutai-je en touchant son ventre plat et la faisant trembler, vous êtes ma priorité.

Il était une fois... une princesse. Elle était très aimée dans son royaume pour la bonté de son coeur.
Tout le monde se fichait bien de sa beauté extérieure ; seule sa richesse intérieur comptait.
Mais un jour, elle fut maudite par une méchante reine très jalouse qui la plongea dans un profond sommeil.
Pour la réveiller, il fallait que l'homme qui l'aimait le plus au monde reste à l'attendre.
Si elle savait qu'il l'attendait, alors elle ouvrirait les yeux pour lui.
Mon père a cependant oublié une partie de cette histoire, la plus importante, à mon avis.
L'homme qui aimait le plus au monde cette princesse était bien là, mais la princesse n'était pas obligée d'ouvrir les yeux pour autant, car elle lui avait laissé un cadeau.
Une adorable petite fille, la plus magnifique et la plus extraordinaire de toutes, qui devait l'aimer et prendre soin de lui. Lui donner une raison de vivre sa vie dans la joie.
La princesse princesse n'était donc pas obligée d'ouvrir les yeux. Elle savait que, si c'était trop dur, elle laisserait derrière elle de l'amour et de la joie, pas de la tristesse et des larmes.
Si c'est moi qui te lis ces lignes, alors c'est que la princesse a pu ouvrir les yeux, cette fois. Sinon, je sais qu'elle a laissé l'homme qui l'aimait le plus au monde en compagnie de quelqu'un qu'il aimait tout autant.
Ta maman qui t'aime, pour toujours.