A parler des immigrés – adultes, enfants et familles -, on s’expose à un double écueil : on ne sait pas, dans tout ce qu’on en dit, ce qui, d’une part, tient au fait de l’immigration proprement dite (définition juridique de la population immigrée comme catégorie formelle) et ce qui, d’autre part, tient aux conditions sociales et économiques que les immigrés partagent (même si c’est selon une modalité particulière) avec une fraction de la classe ouvrière française.