Achille Braquelaire

une histoire instructive sur la tour de babel.qui devait

être une passerelle céleste.

ceux qui irrita les dieux qui

la firent s,écroulé,provoquant la confusion des langues.loic

et leila en la faisant revivre

virtuellement me savaient

pas qu'il allait se retrouver

aux prises d,irakien fanatique.une histoire bien

construite,mêlant suspense humour et fait

historique.un petit bijoux.

une histoire passionnante

qui revisite le mite de l,Atlantide.avec comme toujours émotion et humour.

une histoire au suspense bien entretenu.

un compte a rebours entre trois experts.un cocktail efficace d, action et d, intrigue dans une série jamais avare en suspense.

Moi aussi, je me suis fais avoir. Heureusement qu'il ne s'agissait que d'un emprunt ! En fait, cette série n'est que la pseudo-suite de « Imago Mundi » que je n'avais guère appréciée. Je m'étais arrêté après quelques volumes d'une série qui m'était apparu comme une sorte de sous Largo Winch dans le milieu scientifique et technologique tout en surfant sur l'actualité du moment.



Pour autant, j'ai laissé une chance à ce Climax dont on retrouve les principaux personnages qui semblent avoir mûri ou pris un peu de caractère. Enfin, on laisse une petite part à la psychologie. Cette aventure sur le 6 ème continent a été bien enclenchée dans une réalisation efficace sur un thème purement écologique. Cela reste néanmoins trop classique pour susciter un achat.



Au final, cela se révèle certes un peu supérieur à la série-mère mais pas assez pour nous enthousiasmer vraiment. Il m'en faut plus. Désolé.

Éric Corbeyran incorpore le côté écologique dans tout son récit. Il mélange fiction avec des faits réels. L'importance des glaciers dans l'écosystème global de la planète n'est vraiment pas négligeable. C'est une réalité géopolitique non négligeable. Un choix aussi très audacieux de parler de fonte des glaces, de gaz à effet de serre, d'enjeux financiers internationaux... Le choix de titre de la série est aussi très révélatrice du thème choisi. Malgré que de nouveaux jalons soient posés, nous restons encore dans de nombreuses zones de flous qui devraient s'éclaircir prochainement. Par contre, les dessins de Luc Brahy rendent la lecture assez difficile. Imprécision des traits, crayonné noir très marqué rendant les visages légèrement difforme, le texte est parfois assez petit... tout cela provoque un inconfort. Mais les puristes de ce genre d'aventure comme IRS seront ravis car les codes sont bien respectés. Ma préférence pour la bd plus moderne me rend ce style moins agréable et est bien trop conformiste. On ne sort pas du cadre. Heureusement que le sujet principal lui est plus hardi.
Lien : https://22h05ruedesdames.com..

Beaucoup d'invraisemblances qui nuisent à la véracité des récits... Un dessin résolument moderne mais froid et distant et parfois tellement incorrect tant il manque de la finesse dans les détails (exemple: page 22 du tome 10 où le corps de notre héroïne gonfle et dégonfle d'une case à l'autre sans autre raison apparente qu'une mauvaise qualité que même un lecteur facile pourrait déceler)... Une bd d'aventure avec des personnages figés, sans réelle consistance et stéréotypés.



L'emboîtement des couvertures de chaque diptyque crée un petit tableau sympathique mais c'est pas innovant. De la vraie bd pop-corn avec un zeste de mystère au début pour appâter le lecteur. Il ne se passe finalement pas grand chose à y regarder de près. On a l'impression que l'histoire tourne à vide. Bref, pas de réelles nouveautés entre des explications scientifiques et des phrases bien balancées. J'ai pas réussi à accrocher.



Je demeure perplexe devant un rythme de parution qui semble effréné. Cette série marche-t'elle si bien commercialement ? Voilà, une vraie énigme !

L'écologie est bien entendu toujours très présente. D'ailleurs dès le début, on retrouve la présence d'un ONG précédemment concernée par le travail d'Imago Mundi. Un de leur partisan aurait été touché par un laser de haute technologie. Personne n'en a subit de conséquence. Eux en tout cas n'attendait pas qu'un politique les appel pour ceux. Ils continuent la lutte en mettant un panneau géant sur une façade d'une multinationale. On peut y lire : "Stop EGGO world's biggest climate criminal". En effet, si on remplace les G par une autre lettre, on trouve une organisation qui fait plus d'une fois les choux gras des écologistes de tout bord.



Dans le grand nord canadien, Luc Brahy nous montre vue du ciel un site d'extraction qui modifie profondément le paysage. "Vous rendez-vous compte, messieurs, que grâce aux gisements des territoires du nord-ouest, le Canada est devenu en moins de dix ans le troisième producteur de diamants bruts au monde? Et cette région dispose d'un potentiel considérable, surtout si l'on remonte vers l'Arctique..." En effet, tous ces éléments sont également vrais. Le Canada est devant le Botswana et la Russie. Le personnage poursuit sa phrase : "- Sous la glace? - De la glace dont les jours comptes... de nombreux sites jusqu'à présent inaccessibles vont devenir exploitables. - En somme, le dérèglement climatique n'a pas que des détracteurs!..." Même constat que précédemment surtout que les premières entreprises sur l'exploitation sont celles qui risquent de gagner le plus d'argent. La protection de l'environnement passera toujours après le profit.



Cette notion de réchauffement climatique se retrouve aussi à travers le constat des locaux qui doivent modifier leur mode de vie. "- Iyukak veut dire que les températures sont anormalement élevées pour la saison. - Cela fait plusieurs semaines que nous devrions être sous la neige...". Sans omettre aussi les soucis liés à l'exploitation des sols : "Une catastrophe pétrolière nous a poussés à quitter nos terres et à migrer jusqu'ici". Que s'est-il passé : "Le grand pipeline qui traverse le "continent" [Alaska] s'est rompu... le métal était érodé à certains endroits... Une fuite s'est produite et plus d'un million de litre de pétrole se sont déversés dans la toundra... Il s'écoulera certainement des milliers d'années avant que les enfants de nos enfants puissent à nouveau chasser sur ces terres". Les exemples ne manquent pas sur de nombreux sites d'exploitation. Il est rare que les exploitants fassent le nécessaire pour dépolluer si cela ne leur rapporte rien ou s'ils ne sont pas contraint.



L'étude de la pollution se fait sur différents sites sur la planète. On retrouve la base antarctique Dumont-d'Urville, base scientifique française située sur l'île des Pétrels, en terre Adélie. C'est un véritable site de recherche réputé. Si on cherche à modifier les résultats de recherche pour éviter toute mise en garde, c'est tout un système qui est mis en branle. "Le premier de ces éléments est l'étude sur le réchauffement planétaire. Le phénomène ne fait malheureusement plus de doute, mais il reste encore à évaluer l'ampleur. Les enjeux écologique, écologique et politique sont énormes et les études menées sur les bases polaires pour préciser l'influence des gaz à effet de serre et le rôle du facteur humain sur le réchauffement sont primordiales". Donc si on modifie les vraies données à la source cela ne peut qu'être positif pour ceux qui souhaitent en tirer profit financièrement. "Les analyses contradictoires suscitent des doutes et les doutes alimentent les arguments des sceptiques auprès des pouvoirs publics. Les décisions qui s'imposent tardent à être prises et sont sans cesse repoussées". Le soft power est prêt à tout pour garder un monopole. "Rien de surprenant après tout. Le lobbying d'Eggo contre les mesures de restriction énergétique est bien connu... On estime qu'ils dépensent plus de quinze millions de dollars pour financer la désinformation climatique. Commandes auprès de scientifiques dissidents d'articles défendant la thèse d'un réchauffement naturel, soutiens aux parties politiques pré-pétroliers..." (p. 40). Un sujet très rarement abordé dans le 9e art surtout qu'encore une fois tout cela est véridique. Une fiction audacieuse qui a une volonté réelle de faire réfléchir le lecteur à l'état du monde à ce jour. Sachant que la bande dessinée date de 2019 et que le bilan n'est guère plus flatteur en 2023.
Lien : https://22h05ruedesdames.com..

Dernier volume de la tétralogie. Des orques se sont échouées au sud-ouest du Canada. Pour Harald, Loïc et Leia de l'agence Imago Mundi, un étrange centre de recherches serait en cause. Dans le même temps, les activités de l'agence sont forcées de s'interrompre et des connexions entre des trusts pétroliers et les concepteurs d'un projet ultrasecret de conquête planétaire sont mises à jour.

Ce tome 2 va plus loin dans l'action et place les personnages en véritable danger, autant dans l'intrigue principale qui met en lumière les enjeux gouvernementaux, financiers et politiques, que face aux éléments et difficiles conditions de vie. Dès lors la planète elle même, dans ce contexte écologique où un groupe d'être humain tente de la préserver, devient paradoxalement un danger extrême pour ces mêmes humains. Quelques dialogues nous rappelent d'ailleurs la dangerosité de cet immense continent malgré son évidente désertification, ainsi que quelque scène faisant intervenir une faune peu familière.

J'aime beaucoup le style de Corbeyran, à la fois dans sa manière d'écrire fluide et riche, et la construction de l'intrigue, dévoilant par flash back, les différents aspects, ou amenant une retournement de situation qui change pratiquement toute la donne. Il n'en oublie pas ses personnages, et même s'il n'insiste pas leur personnalité, on se rend compte qu'on finit par s'attacher à eux, sans doute parce qu'il apparaît évident que leurs motivations sont présentées sans aucune équivoque possible, comme nobles et dénuées d'intérêts individuels. C'est sans doute dans ce trait de caractère particulier qu'es présent la véritable fibre écologique de l'histoire, plus que dans l'histoire elle même.

Ce deuxième tome va apporter l'ensemble des réponses aux questions posées dans le premier. Et surtout : qui met des bâtons dans le travail du groupe "Imago Mundi"

Une série correcte, mais pas fascinante.

On termine la série un peu mi-figue mi-raisin. Le choix de faire quatre tomes 48 CC est dommage. Un choix classique souvent très apprécié par le lectorat. L'apparition des bd plus moderne montre qu'il est possible de faire un ou deux albums et de pousser certains sujets. Là comme il y a un impératif de faire 48 pages impérativement, cela contraint à faire du remplissage par moment. On le sent. C'est terriblement dommage. L'utilisation de faits réels donne une dimension réaliste à la fiction. Elle pointe l'influence des multinationales qui agissent avec la bénédiction de gouvernements. Le récit se déroule en Arctique qui est toujours une zone de tension. Son sol recèle de tellement de trésor de valeur. Tout le monde veut être le premier et avoir le monopole. Imago Mundi n'est pas totalement neutre dans cette bataille. Elle aussi se fait de l'argent sur le dos de cette compétition. Elle cherche à comprendre ce qui se passe car ses intérêts économiques sont en jeu. Sinon aurait-elle chercher plus? On est persuadé que non. La leçon de morale à la fin est un peu provocatrice. Néanmoins, elle parle aux lecteurs. Est-ce que l'on fait au niveau individuel peut vraiment avoir un impact? Au final, on nous dit que oui. C'est à cela que sert aussi les associations écologistes, à porter une parole pour sensibiliser l'opinion public qui fait pression sur les politiques. Ces derniers doivent répondre et soit faire des promesses ou soit identifier un coupable pour porter le chapeau. Etrangement, les exemples dans les faits ne manquent pas ces dernières années. C'est assez effrayants au final. L'écologie est au rendez-vous et exploite de nombreux aspects. Cela m'a incité à faire de nombreuses recherches pour mieux comprendre les références. Combien de lecteurs poussent la lecture ainsi?
Lien : https://22h05ruedesdames.com..

Une bd de Corbeyran. Connaissant et appréciant cet auteur, cet avec enthousiasme que j'ai ouvert le premier tome de cette quadrilogie. La question du réchauffement climatique est un thème qui m'est cher et qui me touche au plus haut point. Il m'a paru dès lors très intéressant de lire Corbeyrant pour connaître la manière dont il allait traité la dite question.

Comme à son habitude, Corbeyran nous livre une histoire riche, le texte est abondant et les idées développées, tant celles directement liées à l'intrigue, que celles qui concernent les personnages et leurs intéractions, sont largement développées pour donner une histoire complexe qui n'oublie pas au passage tous les aspects qui la nourissent, et qui rende l'intrigue riche et complexe. De plus Corbeyran fait énormément usage des flash back pour dévoiler son histoire segment par segment. Il revient systématiquement en arrière pour alimenter un fait nouveau ou en dévoiler les enjeux sous jacents. De ce fait il peut être un peu compliqué de tout remettre dans l'ordre mais la lecture de ce tome 1 est on ne peut plus fluide pour autant, le talent de l'auteur y étant pour l'essentiel. Dans la forme donc, j'apprécie cette manière d'écrire. Dans le fond, l'histoire n'est pas assez avancée pour que je puisse me prononcer sur le traitement des thèmes mais le positionnement de l'auteur sur la question apparaît très nettement, sans pour autant s'imposer comme vision unique et unilatérale. Bien au contraire, Corbeyran prend bien soin de poser tous les enjeux et nous laisse le choix de notre position.

Cette série est basée sur des histoires en 2 tomes.

Celui-ci plante l'histoire : la société Imago Mundi doit dire si on a découvert l’Atlantide, ou pas.

Les 3 personnages principaux sont complémentaires, et vont se mettre au travail....

Sauf qu'il y a quelqu'un qui ne veut pas que ça se fasse....

A noter : les 3 personnages se retrouvent dans une autre série : CLIMAX.

Un quatrième tome plutôt intéressant où l’enquête d’Harald et ses agents permet de découvrir une machination hautement dangereuse pour l’environnement...

Une enquête qui ne manque pas d’énergie (clin d’œil lol) même si je trouve que les personnages manquent de personnalité et les moments d’action manquent de péripéties.

Un récit, somme toute intéressant même s’il n’est pas parfait.

une magnifique aventure

humaine qui surprend.

Troisième volume de l'intégrale de la série Imago Mundi et très nettement le meilleur dossier traité par Eric Corbeyran, Luc Brahy et surtout l'apport de Achille Braquelaire pour les bases du scénario et les recherches scientifiques et techniques. Contrairement aux précédents dossier, constitués de 2 albums, celui-ci est traité en 4 volumes, regroupés dans cet intégrale. Cette augmentation de la pagination permet aux auteurs d'approfondir le scénario, de donner plus de place aux dessins d'ambiance. Ces 4 albums sont une véritable réussite.

Cette fois-ci plus d'enquête mêlant des recherches archéologiques et des problématiques économiques ou politiques. Le dossier s'intitule "Climax" et on aborde les problèmes du réchauffement climatique, la lutte organisée par les grands groupes pétroliers et industriels pour tenter de limiter la portée des résultats scientifiques et apporter le doute sur les causes du réchauffement climatique. Sont abordés également les thèmes de la prospection pétrolière en Alaska, les effets des recherches militaires sur les ondes électromagnétiques perturbant les sonars des mammifères marins entraînant des échouages massifs des cétacés.

Un dossier très concret sur une problématique très actuelle, bâtit sur une impressionnante récoltes d'informations techniques, géographiques et scientifiques. Au fil des pages, les auteurs nous délivrent un message argumenté sur le réchauffement climatique et en profitent pour nous décrire avec beaucoup de réalisme la vie dans les bases scientifiques de l'antarctique,les conditions extrêmes du climat au pôle sud, les paysages magnifiques de l'Alaska et de l'Alberta au Canada

Depuis les albums précédents, les personnages ont pris une dimension très humaines ce qui rend encore plus crédible le scénario.

Enfin, il faut absolument parler du dessin. Luc Brahy s'est surpassé dans les vues de l'antarctique, de l'Alaska, d'aurore boréale. Un dessin très classique qui a très bien évolué depuis les premiers albums et qui ici atteint la presque perfection.

Je me suis laissé prendre par l'histoire et surtout laissé subjuguer par la beauté de certaines planches. Merci à Luc Brahy.

Cette intégrale regroupe les 10 premiers volumes de la série Imago Mundi. Imago Mundi est une société spécialisée sur l'imagerie de synthèse et intervient principalement pour osculter des sites archéologiques, des zones difficiles d'accès afin de révéler éventuellement des traces d'une activité humaine ancienne beaucoup plus rapidement que des fouilles traditionnelles. Chaque dossier traité permet aux auteurs de mélanger archéologie, science avec des problèmes économiques, politiques, sociologiques et écologiques actuels et de monter des scénarios mêlant l'enquête scientifique, l'intrigue policière et l'aventure dépaysante. Les auteurs nous promènent dans le monde et brassent un grand nombre de thème :

La recherche pétrolière et la quête de minerai rares dans les abysses, la découverte de runes nordiques menacées par la construction d'un barrage, le mythe de la Tour de Babel et le mythe des armes de destruction massives en Irak, la recherche de site néolithique dans des îles du nord du Japon menacé par l'irruption d'un volcan qui attise les convoitises d'industriel pour la quête de minéraux rares, le sauvetage et la consolidation d'un tumulus au pays de Galles menacé par des groupuscules ufologues.

On se laisse prendre par ces histoires très bien construites s'appuyant sur un dessin classique et très agréable. A noter qu'au fur et à mesure des dossiers les personnages perdent de leur dimension "super-héros", les échauffourées et coups de feu diminuent pour une plus grande crédibilité des scénarios et une dimension plus humaine des personnages.

Je suis un peu mitigé sur l’intérêt de cette BD. Une première partie plutôt brouillonne avec une agence qui doit répondre des risques de son invention à une commission internationale et un problème relationnel entre le patron de cette agence et son chef technicien. Bref, pas très passionnant et en plus plutôt lent.

La seconde partie est plus intéressante avec ce retour en Antarctique avec la découverte d’un lac sous glaciaire complètement isolé du monde depuis des millions d’années qui représente pour la science, un projet d’étude extraordinaire. Et en toile de fond, des sabotages de la mission scientifique qui font craindre un ennemi de la cause scientifique.

Cette seconde partie sauve l’intérêt de la BD et permet d’espérer une suite plus intéressante.

Je n’ai pas été enchanté par ce premier tome plutôt fade et sans énergie.

Le récit est plutôt conventionnel : une base scientifique en Antarctique, un sabotage discret sur place, une scientifique - informaticienne qui décèle la supercherie... bref rien de bien original. Et du coup, si on combine ce récit à un manque d’action et d’émotion et des personnages sans charisme, on reste sur notre faim.