Ce tome 2 va plus loin dans l'action et place les personnages en véritable danger, autant dans l'intrigue principale qui met en lumière les enjeux gouvernementaux, financiers et politiques, que face aux éléments et difficiles conditions de vie. Dès lors la planète elle même, dans ce contexte écologique où un groupe d'être humain tente de la préserver, devient paradoxalement un danger extrême pour ces mêmes humains. Quelques dialogues nous rappelent d'ailleurs la dangerosité de cet immense continent malgré son évidente désertification, ainsi que quelque scène faisant intervenir une faune peu familière.
J'aime beaucoup le style de
Corbeyran, à la fois dans sa manière d'écrire fluide et riche, et la construction de l'intrigue, dévoilant par flash back, les différents aspects, ou amenant une retournement de situation qui change pratiquement toute la donne. Il n'en oublie pas ses personnages, et même s'il n'insiste pas leur personnalité, on se rend compte qu'on finit par s'attacher à eux, sans doute parce qu'il apparaît évident que leurs motivations sont présentées sans aucune équivoque possible, comme nobles et dénuées d'intérêts individuels. C'est sans doute dans ce trait de caractère particulier qu'es présent la véritable fibre écologique de l'histoire, plus que dans l'histoire elle même.
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