Citations de Ada Vivalda (40)
Jamais elle n'avait entendu des excuses qui ressemblaient autant à des ordres.
Vous rencontrer fut une souffrance, vous connaître presque un plaisir.
Prendre soin de quelqu'un n'est jamais un fardeau, lorsqu'on sait qu'il s'agit de la bonne chose à faire
La vie est parfois si longue. Toujours répétée, rarement surprenante. Une bonne histoire lui donne de nouvelles couleurs, des horizons plus larges. Elle amplifie nos désespoirs et nos espoirs tout en apaisant nos luttes.
L’envie de déchirer le papier lui venait aussi souvent que celle de lui déchirer sa chemise.
Bâtir son bonheur sur quelqu'un d'autre, c'est ouvrir la bergerie de son coeur aux loups de la déception
Fergus
Bâtir son bonheur sur quelqu'un d'autre, c'est ouvrir la bergerie de son coeur aux loups de la déception
— Peut-être devriez-vous prendre garde à ce que vous faites de vos lèvres, Mr Alcor.
Vous rencontrer fut une souffrance, vous connaître presque un plaisir.
Pendant une fraction de seconde, elle devint le vide entre les mots, le silence et les pauses du récit, elle en devint le non-écrit et le non-dit, l’essence même du texte.
Cela lui rappelait chaque matin un principe de base : tout sur Terre finirait ainsi. Dans le silence et l'abandon. Il était donc inutile de trop s'attacher.
Ce serait comme de la redécouvrir, songea-t-elle avec émotion. Comme de vivre pour la première fois les sensations et la chaleur de ce monde incroyable. Comme de rencontrer de nouveau les personnages.
Une bouffée d'émotion menaça de la submerger tandis qu'elle tournait la couverture et parcourait les pages. Elle laissa son esprit s'échapper un instant pour courir dans le blanc entre les lignes. Pendant une fraction de seconde, elle devint le vide entre les mots, le silence et les pauses du récit, elle en devint le non-écrit et le non-dit, l'essence même du texte.
"- J'ai cru vous entendre dire qu'on ne peut se sentir chez soi qu'avec un thé chaud et un bon livre. Ou quelque chose de ce genre."
Elle est mon foyer et mon abandon. Elle est mon silence et mon chant. Elle me dépasse et me transperce. Rien ne peut s'opposer à cette magie-là ; rien ne résiste à son empire. Et mille ans de torture vaudraient mieux pour moi que de vivre encore un seul jour loin d'elle.
Il n'existait plus sur toute la Terre qu'elle et Lethan, et le tempo des battements qui résonnaient, au ralenti, dans tout son corps.
Elle chérissait ces moments de paix et de sérénité, immergée dans d'autres vies, dans d'autres combats, dans d'autres amours et d'autres déchirements. Les mots l'émouvaient et la ravissaient. Ils lui faisaient oublier, un peu, l'angoisse qui la tenaillait du réveil au coucher.
Quand les paroles furent terminées, le violon et le tambour se firent plus frénétiques ; la musique accéléra soudain, et ils jouèrent d'une joie furieuse, d'une joie désespérée, d'une joie d'affamés qui n'ont qu'elle pour nourriture, de noyés qui n'ont qu'elle pour île et pour refuge, d'une allégresse démente et solennelle venue du fond du ventre, du fond des âges (...)
"[...] Rappelle-toi ce que dit Fergus : bâtir son bonheur sur quelqu'un d'autre, c'est ouvrir la bergerie de son coeur aux loups de la déception."
"Parce qu'il est impossible de voler ou de s'approprier le foyer d'un autre, Mr Alcor. On ne peut que le construire. Avec beaucoup de temps, de patience et d'humilité."
Les camarades que j'ai eus
Se désolent de mon départ
Et les amours que j'ai connus
Auraient aimé un jour de plus
Mais puisqu'il est de mon devoir
D'aller où on ne peut me suivre
Je pars et souhaite à ceux qui vivent
Bonne nuit et la joie pour tous
Servez-moi donc un verre d'adieu
Et rassemblez-vous dans le soir
Et levez-vous pour me souhaiter
Bonne nuit
Et la joie pour tous