Citations de Ada Vivalda (38)
Tu es l'être le plus exaspérant que j'aie jamais connu, et le seul véritable ami que j'aie eu sur la Terre.
Je sais que tu t'apprêtes à retourner auprès des tiens.
Mon cœur se réjouit pour toi et ton départ me brise l'âme.
Je passerai le reste de mon éternité à te regretter.
Ne pourrais-je pas être pour toi une raison suffisante de rester?
Cela lui rappelait chaque matin un principe de base : tout sur Terre finirait ainsi. Dans le silence et l'abandon. Il était donc inutile de trop s'attacher.
Les camarades que j'ai eus
Se désolent de mon départ
Et les amours que j'ai connus
Auraient aimé un jour de plus
Mais puisqu'il est de mon devoir
D'aller où on ne peut me suivre
Je pars et souhaite à ceux qui vivent
Bonne nuit et la joie pour tous
Servez-moi donc un verre d'adieu
Et rassemblez-vous dans le soir
Et levez-vous pour me souhaiter
Bonne nuit
Et la joie pour tous
Vous rencontrer fut une souffrance, vous connaître presque un plaisir.
Bâtir son bonheur sur quelqu'un d'autre, c'est ouvrir la bergerie de son coeur aux loups de la déception
Fergus
Vous rencontrer fut une souffrance, vous connaître presque un plaisir.
Jamais elle n'avait entendu des excuses qui ressemblaient autant à des ordres.
Elle chérissait ces moments de paix et de sérénité, immergée dans d'autres vies, dans d'autres combats, dans d'autres amours et d'autres déchirements. Les mots l'émouvaient et la ravissaient. Ils lui faisaient oublier, un peu, l'angoisse qui la tenaillait du réveil au coucher.
"[...] Rappelle-toi ce que dit Fergus : bâtir son bonheur sur quelqu'un d'autre, c'est ouvrir la bergerie de son coeur aux loups de la déception."
"Parce qu'il est impossible de voler ou de s'approprier le foyer d'un autre, Mr Alcor. On ne peut que le construire. Avec beaucoup de temps, de patience et d'humilité."
C’est seulement que, de temps en temps, ça fait du bien d’espérer un peu, ajouta Aoife. Même pour faire semblant.
— Peut-être devriez-vous prendre garde à ce que vous faites de vos lèvres, Mr Alcor.
"- J'ai cru vous entendre dire qu'on ne peut se sentir chez soi qu'avec un thé chaud et un bon livre. Ou quelque chose de ce genre."
Tu n'as cherché qu'Alba, dans ce monde comme dans l'autre
Son esprit, comme les papillons, voltigeait autour d'elle. Son âme désirait fusionner avec chaque fragment de blancheur, ne serait-ce qu'un instant. Devenir une fleur qui mourrait dans quelques semaines. Ou une éphémère, la première à s'éteindre, à jamais ignorante du deuil et de la solitude.
Bâtir son bonheur sur quelqu'un d'autre, c'est ouvrir la bergerie de son cœur aux loups de la déception.
Alba Whitemore était une dragonne... Une créature aux écailles froides, qui carbonisait quiconque menaçait d'approcher son trésor,
mais réchauffait et protégeait farouchement ceux qu'elle laissait entrer dans son domaine.
La vie est parfois si longue, poursuivit-elle. Toujours répétée, rarement surprenante. Une bonne histoire lui donne de nouvelles couleurs, des horizons plus larges. Elle amplifie nos désespoirs et nos espoirs tout en apaisant nos luttes. Vous ne trouvez pas ?
Pendant une fraction de seconde, elle devint le vide entre les mots, le silence et les pauses du récit, elle en devint le non-écrit et le non-dit, l’essence même du texte.
Ce serait comme de la redécouvrir, songea-t-elle avec émotion. Comme de vivre pour la première fois les sensations et la chaleur de ce monde incroyable. Comme de rencontrer de nouveau les personnages.
Une bouffée d'émotion menaça de la submerger tandis qu'elle tournait la couverture et parcourait les pages. Elle laissa son esprit s'échapper un instant pour courir dans le blanc entre les lignes. Pendant une fraction de seconde, elle devint le vide entre les mots, le silence et les pauses du récit, elle en devint le non-écrit et le non-dit, l'essence même du texte.