Gilles avait raté son année scolaire. Il ne manifestait pas le moindre intérêt pour quoi que ce soit, excepté la mort. Je crois qu'en réalité il ne ressentait presque plus rien. Sa machine à fabriquer les émotions était cassée. Et le seul moyen d'en ressentir était de tuer ou de torturer. J'imagine qu'il se passe quelque chose quand on tue. On déplace un élément dans le grand équilibre de l'univers et ça génère une sensation surpuissante. p. 161 et 161