- Pauvre tante ! Elle se portait si bien lorsque nous l’avons laissée l’autre jour ! dit Roddy.
-Elle est vraiment à plaindre. La maladie lui a toujours fait peur. Sans doute va-t-elle devenir encore plus impotente et en souffrira-t-elle davantage. Les gens devraient avoir la liberté de quitter ce bas monde quand ils ne peuvent plus supporter l’existence.
- Je partage ton avis, répliqua Roddy. Dans une société civilisée, il devrait en être ainsi. On supprime un animal qui souffre trop, mais on se garde de le faire quand il s’agit d’un être humain parce que certains risqueraient d’être envoyés ad patres par d’affectueux parents pressés de toucher l’héritage.
- Il appartiendrait au médecin de prendre toutes les responsabilités, dit Elinor, pensive.